abraham drucker soral

Les gendarmes, par contre, étaient souvent brutaux, notamment un nommé Vanes et le capitaine Vieux ; presque tous les gendarmes faisaient du marché noir avec les détenus ; nous avions l’impression, à notre arrivée que la vie y était plus supportable, par rapport à l’année 1941/42.

Et le mépris pour la vie d’un juif se manifestait dans tous leurs actes. On y découvre également qu’il accompagna Aloïs Brunner à Nice : « Dans leurs fourgons, les SS avaient emmené une partie du personnel interné de Drancy, dont le docteur Abraham Drucker, médecin-chef du camp. A la suite des révélations sur l’étonnante saisie à la Libération des comptes bancaires d’Abraham Drucker, père de Michel Drucker et de Jean Drucker, PDG de M6, il s’avère que celui-ci était médecin-chef du camp de Drancy, épisode passé sous silence dans les biographies et entretiens de ses enfants. 7°) GORBING, taille moyenne, blond, expression plutôt douce, élégant, parlant poliment avec les internés, mais brutal dans l’action allant jusqu’au meurtre, d’après le dire de camarades, voué corps et âme à BRUNNER qu’il accompagnait souvent à Drancy; c’est GORBING à ma connaissance, lors d’une arrestation en ville, qui aurait tué une femme ou un enfant en tirant à travers la porte ; ceci s’est passé en 1944 à Paris. D’ après ce que j’ai appris, ce camarade aurait été assassiné par les bourreaux de l’Ermitage. !C’est très biblique .La suite sera simple pour le Bedos ,un voyage au mur des lamentations, des excuses à la communauté Juive,et une amplification d’insulte sur Dieudonné et Soral sans oublier une chronique sur les Arabes poseur de bombe ! Du camp de Drancy : 1) Aloïs BRUNNER, âgé de 30 ans environs (Hauptführer) petit, brun, nerveux, nez allongés et pointu, jambe légèrement arquées, dos légèrement voûté, parlant doucement, allure plutôt intellectuel et, d’après les échos, aurait été ingénieur-chimiste à GRAZ (Autriche). A la première déportation faite par les soins du capitaine (illisible) au matin , les malheureux ( désignés après un appel et une fouille qui a duré toute une journée, ont été embarqués, vers la gare de Bobigny, à coup de crosse, à coup de bottes ; ils ont exigé que la police juive du camp s’occupe désormais de tous les préparatifs que comportait la déportation, afin d’éviter, comme ils disaient, des incidents inévitables, car nous ne connaissions pas la discipline allemande.

Le SS Hauptsturmführer (capitaine), entré le 18 juin 1943 au camp d’internement de Drancy, avec la mission d’accélérer la déportation des Juifs de France, est jugé [à Paris en 2001] pour avoir entre le 21 juillet et le 4 août 1944, commis les crimes d’«enlèvement» et de «séquestration» de 352 enfants, dont 345 ont été déportés, et pour «complicité d’assassinats» ou «tentative d’assassinats» à l’encontre de 284 enfants exterminés dans le camp d’Auschwitz-Birkenau, ou qui ont péri dans le camp de Bergen-Belsen. Ils faisaient des visites alors qu’aucun d’eux n’avaient des notions de médecine, et décidaient sur la vue et sur la gravité du cas. Archive du CDJC, cote CCXVI-66, 12 pages. Plus loin dans le livre, Rajsfus mentionne encore Abraham Drucker : «On mourrait beaucoup à Drancy mais les informations précises font défaut pour connaître le chiffre exact de ceux qui y sont morts de maladies diverses, de désespoir, quand ce n’est pas par suicide. BRUNNER répondait : « c’est un simulateur, il faut qu’il parle » ; le camarade BERTRAND est mort des suites de ses blessures à l’EXCELSIOR ; décès d’ailleurs constaté par le Dr. MAZEL de Nice. Souvent ils tiraient un coup de feu dans la cuisse ou dans les pieds, et déporté dans cet état. Ils exigent la mise en place de l’appareil dans un délai de huit jours maximum.