Il confie la gestion des arènes à La Patrouille de l'événement, dirigée par des militants d'extrême droite, Minh Tran Long et Romain Petitjean, dit Romain Lecap[26]. Cette liste obtient 22,87 % des suffrages exprimés, et David Rachline est élu conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, benjamin des vingt et un conseillers régionaux frontistes de cette assemblée. Les deux tourtereaux auront l'occasion de se retrouver plus longuement après la fin de la présidentielle et David Rachline espère qu'elle interviendra le 7 mai pour son parti.
Il est cependant sifflé lors du congrès qui voit la fille de Jean-Marie Le Pen être élue à la tête du parti, en raison de sa « réputation d’arriviste »[5]. En dehors de la politique, David Rachline est passionné de Formule 1. Il est le directeur de campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2017[16]. Durant la crise du Contrat de première embauche (CPE), au printemps 2006, David Rachline, tout juste majeur, crée un mouvement étudiant patriote dans son département du Var ; lequel rend compte de l'analyse du Front national à ce sujet — " Le CPE ne mérite ni les acclamations de la droite, ni les huées de la gauche. Lors du XVIe congrès du Front national, il est élu au conseil national du FN (devenu RN). En 2008, il est élu conseiller municipal de Fréjus[18]. A 15 ans, elle transporte son père blessé à vélo sur 1 200 km en Inde. Il s’entoure d'un certain nombre de transfuges de LR, tels que son premier adjoint Richard Sert, et l’ex-épouse du maire sortant Élie Brun, maintenue à la direction à l’urbanisme[25]. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.
Lors de l'élection présidentielle de 2012, il est coordinateur de la campagne web de celle-ci[8] et salarié de l'entreprise Riwal de Frédéric Chatillon[12]. La nouvelle direction du FN lui reprocherait notamment la dureté avec laquelle il a réglé les "problèmes" avec les jeunes soutiens de, « s'il a forgé son succès sur l'idéologie classique du Front national habilement distillée dans ses meetings — la, « illégalités en matière d'urbanisme et de sécurité », « se targue [d']avoir renforcé l’attractivité touristique et économique [de Fréjus], d’avoir fait baisser l’insécurité, le tout sans augmenter les impôts, comme il s’y était engagé », « le bilan de Rachline ne se démarque pas, si l’on exclut ses discours et une gestion où les copains ne sont pas les derniers servis », « rien de nature à trop choquer des électeurs, sur ces terres où la droite rivalise souvent de radicalité avec l’extrême droite », « le RN réussi à noyauter bon nombre d’associations de la ville », « maire confronté aux réalités, aux plaintes, aux troubles, c’est [sa] responsabilité de rétablir l’ordre », « l’entourage de Rachline tient aujourd’hui l’essentiel des leviers de la communauté d’agglomération et ce, grâce aux élus de LR », « l’activisme de l’extrême gauche syndicale », « va faire énormément de mal aux plus fragiles de nos compatriotes, va faciliter la vie aux très grandes entreprises », « au Sénat, où il est élu depuis deux ans, l’islam est [...] au cœur de ses interventions, même si c’est à la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable qu’il siège ». Il est réélu maire par le conseil municipal le 26 mai 2020[29]. En 2006, il accède à la présidence de la section varoise du Front national de la jeunesse (FNJ), ainsi qu'à celle des « Jeunes avec Le Pen »[8],[5], et passe par « Génération Le Pen », le mouvement de Marine Le Pen[11]. Mediapart relève en 2016 qu'« au Sénat, où il est élu depuis deux ans, l’islam est [...] au cœur de ses interventions, même si c’est à la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable qu’il siège »[8]. Aujourd’hui, une partie de la direction ressemble à des militants sortis d’une université d’été des Jeunes Populaires… Mais, pour ce qui est du discours, il est toujours radical : voir les dernières campagnes axées autour de « l’islamisme » et de l’immigration. »[21] Selon lui, cette mosquée serait entachée d'« illégalités en matière d'urbanisme et de sécurité »[21]. Devenu coordinateur des campagnes web du FN, il lance l'opération Sarkozy carton rouge, reprise tant sur Internet qu'à la Convention présidentielle de Marine Le Pen à Lille, en février 2012. En 2016, il s'oppose à la fois au projet de loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, qui selon lui « va faire énormément de mal aux plus fragiles de nos compatriotes, va faciliter la vie aux très grandes entreprises », et aux manifestations contre cette loi, en dénonçant les syndicats « qui bloquent honteusement notre pays »[8]. Pour autant, durant son mandat de coordinateur national, il s’évertue à maintenir le Front national de la jeunesse dans une situation de neutralité, dans le cadre de la campagne interne en vue du XIVe Congrès du parti (janvier 2011). Une belle petite princesse ! Il se dit agnostique, mais évoque le fait que s'il devait choisir une religion, il pencherait pour le catholicisme « proche de (sa) conscience identitaire », déclarant, « J’aimerais bien croire. Après le départ de Florian Philippot en septembre 2017, il prend la tête du pôle communication du parti[17]. Certains "Jeunes avec Gollnisch" (JAG) avaient même parlé de "purges rachlino-staliniennes". Il est également candidat suppléant aux législatives et élu au comité central du FN en 2007[8].