Ainsi, 76% des pratiquants réguliers et 62% des pratiquants occasionnels ont voté pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. L’abstention est tout sauf un « parti » comme aiment à tort le dire certains commentateurs de la vie politique. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Non, vraiment, on se moque des gens ! Parce que plus il y a d’abstention, plus on se tourne vers ces dispositifs, tout en ne donnant pas à ces dispositifs-là les outils et les moyens humains et financiers nécessaires à leur bon fonctionnement. L’influence des medias s’exercent particulièrement lors des campagnes électorales mais aussi par l’intermédiaire des sondages d’opinion. C'est faux pour la grande majorité des abstentionnistes qui, lorsqu'elle ne vote pas, devient tout simplement inaudible. Anne Muxel (chercheuse au CEVIPOF) donnait son pronostique sur les futurs résultats de participation. Les écoles dans les quartiers ne peuvent pas être que des antennes de l’Education nationale. Pourquoi ? Cette abstention « politique » se traduit-elle plutôt dans les votes blancs ou nuls qui ont été en nombre très important lors du scrutin présidentiel ? Là encore, les disparités sont d’autant plus grandes que l’abstention est forte, et ce sont les zones rurales qui résistent le mieux quand la participation s’effondre. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois. Deux modèles ont été développés : ->Le modèle de l’université de Columbia : dans The People’s Choice (1944), Paul Lazarsfeld étudie les effets d’une campagne sur le vote. Viennent ensuite les explications politiques aux aléas de la participation, examinées avec un plus grand zoom, à l’échelle des bureaux de vote dans la commune de Perpignan. Plus encore, ils remarquent que cette orientation initiale était étroitement liée au groupe d’appartenance de chacun, défini par son statut social, sa religion et son lieu de résidence : Le modèle de Lazarsfeld est déterministe : sa conclusion est qu’ « une personne pense politiquement comme elle est socialement ». Ça changera tout ! Cependant, dès les années 1970 le sociologue américain Paul Lazarsfeld relativise l’influence des medias : l’électeur suit souvent ceux dont il partage les idées, et n’écoute que les messages qui renforcent ses convictions (exposition, perception et mémorisation sélectives) : loin de les modifier, les medias renforceraient donc les préférences des électeurs (paradoxe de Lazarsfeld). l’école c’est quand même la seule institution qui a à faire à tous les jeunes de notre pays jusqu’à 16 ans et qui est capable de compenser des inégalités intra familiales face à la politique. La part des abstentionnistes intermittents est particulièrement importante.
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. la non-inscription en France correspond à environ 10% de la population : il s’agit de la partie la plus défavorisée et marginalisée de la population, la mal-inscription : les personnes qui après avoir déménagé n’ont pas modifié leur inscription électorale. Ça peut même produire des effets inverses, de découragement des bonnes volontés. Oui, il y a un cumul de répertoires d’actions politiques qui est très net. Non ! Ce qu’on entend, c’est une demande de respect, ce n’est pas la même chose, une reconnaissance de dignité, une quête de respect, ça oui. Sauf si elle portée par des élus locaux de terrain qui sont identifiés en tant que personnes. Ce phénomène avait frappé Nicolas Sarkozy et l’UMP dès les municipales de 2008. De plus, une partie de la jeunesse reste aux marges de l’intégration professionnelle. Dire que le vote est collectif c’est dire aussi que les évolutions sociales, les évolutions des structures familiales, produisent des effets presque mécaniques sur l’ampleur de la participation. A partir de 1968, on note par exemple un mouvement de désaffection à l’égard des partis politiques traditionnels aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ainsi qu’un déclin des identifications partisanes, phénomène lié à une période particulière marquant toute une génération : rejet de la société de consommation, valeurs post-68, guerre du Vietnam, etc. Sur la base de l’indice d’Alford, qui offre une mesure simple de la relation puisqu’il est calculé par une simple soustraction entre la proportion d’ouvriers ou de « manuels » qui votent pour la gauche et celle des non-ouvriers qui votent à gauche, nombre d’auteurs concluent à un affaiblissement graduel de la relation entre classe sociale et vote, généré par le passage à la société postindustrielle. Tout simplement parce que la participation politique prolonge des formes d’intégration sociale. Pour Vincent Pons, ces chutes de participation sont à analyser à travers un prisme politique mais aussi sociologique : « L’âge, les revenus ou le niveau d’éducation sont déterminants et ces facteurs jouent d’autant plus que l’intensité de l’élection et l’intérêt qu’elle suscite sont faibles et peu relayés médiatiquement.
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