tradition kabyle naissance


Rappelons qu’en Kabylie, donner le sein et seulement son geste symbolique était un véritable rite d’adoption qui entraînait les mêmes interdits de mariage. Pour recenser un village, on comptait les maisons et non pas les personnes. Les « yennayéristes » s'estiment recevoir, par leurs actions, la bénédiction des forces invisibles circonscrivant chez le berbère son univers de croyance. Elle pouvait cependant le faire, si elle s’en sentait capable, en s’armant de précautions particulières. La phase rituelle des quarante jours qui intervenait en Kabylie après l’accouchement était autant suivie par la mère que par l’enfant. Une mère non plus ne saurait faire de différence entre ses enfants. Les visites au cimetière devaient, pour cette raison, se dérouler le troisième et le quarantième jour après l’enterrement. La mère et son enfant devaient ensuite respecter ensemble une semaine supplémentaire de retraite à l’intérieur de la maison. Cela explique le culte des eaux et des grottes qui rappellent le ventre maternel et qui sont capables de redonner à la femme le pouvoir de redevenir mère. Le père effectue la première coupe de cheveux au nouveau né et marque l'événement par l'achat d'une tête de boeuf. C’est la petite Kabylie.Si vous êtes Kabyle et que vous avez d’autres traditions , n’hésitez pas à nous en faire part en commentaire. ), de la récolte passée, amassés dans de grandes et grosses cruches en terre pourvues d'un nombril servant à retirer le contenu (ikufane). Ce jour particulier est appelé l'emprunt (Amerdil ). Tous les mois étaient consacrés aux dieux. Par analogie, chez les berbères, le début de l'année fut baptisé "tabburt u segwas" (appellation rencontrée à présent dans certaines contrées de Kabylie). Ce dernier apparaissait avoir donc un nombre pair de jours. Ma belle famille est installée à Bejaia (en face de Marseille de l'autre coté de la. Le plus aisé affichent sa différence.

Next L’exploitation des végétaux chez les Touaregs. Je suppose que cette tradition n’est plus trop pratiquée à l’heure actuelle car elle dépend beaucoup s’il y a de la famille autour ou pas pour aider le jeune couple et la maman. Recevoir les grands Parents-Tonton et tata. Étant conté différemment, dans la quasi-totalité des régions berbérophones, le drame légendaire de la vieille de yennayer a le même support culturel. Vaste programme... bienvenue dans mon univers ;), Inscription à la Newsletter Oh!ptitsMômes, Restez informé des derniers articles publiés et d'autres idées coutures. A travers les génies gardiens, les forces invisibles participent au festin par des petites quantités déposées aux endroits précis, le seuil de la porte, le moulin de pierre aux grains, le pied du tronc du vieux olivier, etc. Cette relation caractérisait l’esprit magique des femmes kabyles. Les masques symbolisent le retour des invisibles sur terre. 3 jours après la naissance du bébé, c’est la présentation du bébé à la famille proche. Le soleil entame sa remontée. Sympa toutes ces traditions. Ne tenant plus compte du mouvement lunaire, il est ajusté à l'année solaire (année astronomique) qui comporterait, selon l'astronome, 365,25 jours. Les différentes sortes de couscous, de crêpes, de bouillies, etc., et les légumes secs les agrémentant apparaissent. Cette alliance présentait un avantage, celui de l’appartenance à la terre commune qui évitait le morcellement des terres en renforçant l’unité du groupe originel.

Elles s'apparentent parfois à de la superstition néanmoins elles participent à la socialisation des personnes, harmonisent et renforcent le tissu culturel.

La valorisation positive du ventre de la femme met en relief l’importance dans la pensée kabyle de la fonction procréatrice féminine dans la phase de la gestation qu’est la grossesse. Portraits de femmes d’Algérie (1880-1930). Les rites de lustration à la lune et autres pratiques magiques ne sont réalisés encore de nos jours que par les femmes. Malgré les importants ajustements qu'elle a subit, l'année julienne reste plus longue que l'année astronomique (365,2422 jours). Les Kabyles disaient qu'une vieille femme, croyant l'hiver passé, sortit un jour de soleil dans les champs et se moquait de lui. On décida que l'équinoxe de printemps coïnciderait avec la date du 24 mars et le premier jour de l'an serait le 1er janvier et non, comme à l'accoutumé, le 1er mars (cette année là eut 455 jours). Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google.

Un autre qui n’est pas moindre était le fait que les futurs époux se connaissaient dès leur naissance pour avoir grandi ensemble.
Le bissexte (le jour additionnel) fut attribué à Février, jusqu'alors dernier mois de l'année. Les traditions Kabyles pour l'arrivée d'un nouveau né. L'un agraire qu'il savait manier par la connaissance de la vie des végétaux (bourgeons, fleurs, feuilles, etc.)

”Chez les Israélites la quarantaine est une règle générale.

Des alliances matrimoniales étaient fréquemment conclues dès l’enfance car on disait : ”Le garçon peut attendre la femme, la fille n’attend pas toujours le mari . Ce n’est que dans une période récente, au début du vingtième siècle, que des mariages entre villages ont été admis, alors qu’ils restaient auparavant rares et fortement déconseillés. En retour, celle-ci ne manquait jamais de rendre visite à sa mère tous les jours et de l’aider dans ses travaux. Pour l'esprit rationnel le tabou de ne pas sortir les animaux s'explique plutôt par l'utilisation de la bête comme source de chaleur pour la famille durant le mois le plus froid de l'année.
Cependant, son rôle maternel auprès de ses enfants adultes se poursuivait dans cette dernière étape de son existence, et ceci jusqu’à sa mort. Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site web dans le navigateur pour mon prochain commentaire.