crise du 16 mai 1877

Ainsi sont déterminés nos devoirs et nos droits respectifs. ». Ministre de l'Intérieur et président du Conseil, Jules Simon est un homme « profondément républicain et résolument conservateur selon ses propres mots[4] », il devait donc être en mesure d'équilibrer les forces contraires. », « Nous partons trois cent soixante-trois, nous reviendrons quatre cents », « La Chambre des députés, considérant que le ministère, formé le 17 mai par le président de la République et dont M. le duc de Broglie est le chef, a été appelé aux affaires contrairement à la loi des majorités, qui est le principe du gouvernement parlementaire […], déclare que le ministère n'a pas la confiance des représentants de la nation, « Mon gouvernement vous désignera parmi les candidats ceux qui peuvent s'autoriser de mon nom, « Soldats […] vous comprenez vos devoirs, vous sentez que le pays vous a remis la garde de ses plus chers intérêts […], « la négation des droits de la nation et des droits parlementaires, « on perçoit dans le gouvernement des oscillations, des angoisses, des velléités, tout cela est extrêmement faiblard. Le ministre de l'Intérieur Oscar Bardi de Fourtou déplace nombre de préfets et fonctionnaires, révoque des maires et adjoints, multiplie les appels et manifestes conservateurs[5]. Chevallier parlent de 323, le, Susanna Barrows, Pierre Karila-Cohen et Patrick Fridenson, «, lettre du président Mac Mahon à Jules Simon, Élections législatives françaises de 1877, http://www.philisto.fr/article-70-le-bonapartisme-de-sedan-a-la-mort-du-prince-imperial.html, http://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1871.htm, Page sur le discours de Lille, site internet de l'Assemblée nationale, https://editionsdesequateurs.fr/Catalogue/Paralleles/LArgent, Élections législatives sous la Troisième République, Documents relatifs à la crise du 16 mai 1877, Monisme et dualisme dans le régime parlementaire, Organigramme des institutions de la Troisième République, Extrait du compte-rendu de la séance à la Chambre du 17 mai 1877, Discours de Gambetta au Cirque du Château d'Eau, à Paris, le 9 octobre 1877, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Crise_du_16_mai_1877&oldid=174593732, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.

Pour autant, le dualisme professé par Mac Mahon — un gouvernement responsable devant le président de la République et le parlement en même temps, doublé d'un pouvoir exécutif fort personnalisé par le chef de l'État — ne saurait être qualifié de coup d'État.

».

crise du 16 mai 1877 Crise politique lors de laquelle le président Mac-Mahon accula le président du Conseil Jules Simon à la démission et proclama la dissolution de l'Assemblée nationale.

Celui-ci dispose : « Le président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Le 16 juin 1877, la session de la Chambre reprend — un mois après son renvoi. Les sénateurs inamovibles, au nombre de 75, ont été élus par l'Assemblée nationale avant sa séparation en décembre 1875 ; les 225 autres sièges le sont par un collège électoral le 30 janvier 1876. Régime de la France du 4 septembre 1870 au 10 juillet 1940. Ce message est donc le désaveu « humiliant[4] » de sa lettre à Jules Simon du 16 mai, et des thèses qu'elle portait. Jean-Jacques Chevallier conclut ainsi ses pages sur cette crise : « Sur cette interprétation de la Constitution de 1875 se clôt l'épisode dit du 16 mai, qui couvre en réalité plusieurs mois. Dans la mythologie républicaine, le 16 mai est à ranger, avec le 18 brumaire ou le 2 décembre 1851, dans la catégorie des dates honnies[3].

Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. Jules Simon présente logiquement sa démission au président après ce désaveu alors même qu'il n'a été mis en minorité par aucune des deux chambres : « Monsieur le président de la République,La lettre que vous voulez bien m'écrire m'impose le devoir de vous donner ma démission des fonctions que vous aviez bien voulu me confier[7].

Le président de la République tente alors de constituer un « ministère d'affaires[3] » sous la conduite de Gaëtan de Rochebouët (gouvernement Gaétan de Rochebouët) hors de la majorité parlementaire, mais, le 24 novembre, une motion, déposée par Émile de Marcère, conduit la Chambre à refuser par 325 voix contre 208[4] de reconnaître ce nouveau gouvernement, qui est pour elle « la négation des droits de la nation et des droits parlementaires[4] ». Le suffrage universel continuait à renforcer la gauche. Cela signifie que le parlement refuse d'investir le gouvernement.

Malgré cela, les républicains menés par Léon Gambetta formulent des exigences accrues.

Le lendemain, Gambetta fait voter une motion refusant la confiance[9] au gouvernement d'Albert de Broglie[note 3].

Aux élections législatives de 1876, les bonapartistes avaient recueilli 76 sièges, les orléanistes 40 et les légitimistes 24.

Thiers démissionne en mai. En ce sens, la crise du 16 mai 1877 marque le début effectif du basculement du régime depuis le parlementarisme rationalisé vers le parlementarisme absolu. L'équilibre institutionnel demeure incertain jusqu'en 1879, « année cruciale de l'enracinement du régime républicain[3] ». C'est à cette occasion que Léon Gambetta, paraphrasant Alphonse Peyrat, prononce la phrase suivante : « Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! Ces nouvelles partielles portent à près de 400 le nombre des républicains[10].

Le lendemain, Gambetta fait voter une motion refusant la confiance au gouvernement d'Albert de Broglie[note 3].