congo belge colonisation


[9] Voir Jean-Pierre Stroobants, Le Monde du 17 novembre 2001. Dans ce cadre, l’État belge se construit déjà l’image de soutien des crimes perpétrés et de protecteur de leurs auteurs.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le premier à être d’accord avec ce point de vue est un illustre membre de la famille royale, le troisième roi des Belges, Albert 1er comme le rappelle le chercheur congolais Anicet Mobé qui rapporte les propos écrits par le Roi dans ses carnets lors de son voyage au Congo en 1909 : « Le travail en Afrique, l’or à Bruxelles.  [6]. À diverses reprises, il échafauda des projets d'achat d'une province en Argentine, d'acheter Bornéo aux Pays-Bas, de louer les Philippines à l'Espagne, ou d'établir des colonies en Chine, Viêt Nam, Japon, ou sur les îles de l'océan Pacifique, en particulier aux Fidji.

Pendant une vingtaine d’années, les agents territoriaux, la force publique, et les milices armées des sociétés privées, répandent la terreur, imposent le travail forcé, mutilent (mains ou pieds coupés) ceux qui ne respectent pas les quotas de production ... Des centaines de milliers, peut-être des millions, de Congolais sont morts, victimes - directes ou indirectes (notamment par le biais d’épidémies telles que la maladie du sommeil) - du régime mis en place par Léopold II. Un autre signe de la maturité dont la Belgique a su faire preuve : le site Internet CoBelCo consacré à l’Histoire de la colonisation belge du Congo. In 2015 the archives went to the Belgian State Archives, an arrangement expected to continue until 2018. The match kicks off at 8pm and you can follow the updates on Premium Times. « Il est indispensable », lui notifia Léopold, « que vous achetiez pour le Comité d'Études du Haut-Congo (c'est-à-dire Léopold lui-même) autant de terres que vous puissiez obtenir ». En effet, il suffirait de recevoir des cours d’histoire objectifs pour ne pas comparer les contextes belge et congolais de l’époque. King Leopold II of Belgium, frustrated by his nation's lack of international power and prestige, tried to persuade the Belgian government to support colonial expansion around the then-largely unexplored Congo Basin.  [1]. De là, plutôt que de se risquer dans la région impénétrable des cascades, Stanley fit un grand détour par le sud, jusqu'à atteindre le comptoir commercial portugais de Boma, sur l'estuaire du fleuve.
Jean Omasombo Tshonda about Patrice Lumumba's speech: Joseph Kasa-Vubu's speech (full version): With the technical support of Storycatchers. » Ce que confirme Jules Marchal, auteur d’une Histoire du Congo : « Comme détracteurs, je n’ai que les associations des anciens coloniaux créées à une époque lointaine pour défendre l’honneur de Léopold II et de la colonisation belge » [14]. Sovereignty was transferred to Belgium in 1908. L’historien congolais Élikia M’bokolo rappelle que tous ces dirigeants « avaient à l’esprit non pas la prétendue mission civilisatrice à laquelle concourait une Europe devenue brusquement unanime, mais les intérêts bien entendus du commerce et de l’économie de chacun de ces États » Partant de Zanzibar, le journaliste britannique Henry Morton Stanley devait retrouver le célèbre explorateur Dr. Livingstone. L’auteur souligne aussi le mal qu’il a eu pour avoir accès aux archives : peu avant sa mort, Léopold II céda « son » Congo à la La plupart des illustrations de cette page sont des reproductions d’oeuvres de Tshibumba Kanda Matulu (TKM), artiste-peintre congolais qui a mystérieusement disparu au cours des années 80. Their regime in the Congo used forced labour, and murder and mutilation on indigenous Congolese who did not fulfill quotas for rubber collections. Millions of Congolese died during this time. De plus, la colonisation, sous ses nouveaux atours, reste d’actualité. Mais c’est le début d’une période chaotique : les violences se multiplient, plusieurs provinces demandent leur indépendance (Katanga, Sud-Kasaï), des forces armées se mutinent... En décembre 1960, Patrice Lumuba est mis en détention. » Bien plus, les lieux qui auraient pu l’accueillir - comme le musée de l’Homme et le musée des Arts africains et océaniens - ont été peu à peu démantelés.

– dont ils ont érigé les travaux en parole révélée. Certes, la Belgique n’a pas été unanime : interrogé sur les réactions provoquées par la parution de son ouvrage, Adam Hochschild déclare « en Belgique, la plupart des journaux ont été très positifs, au contraire des « anciens coloniaux » et de leurs alliés dans le monde académique. La dimension historique était déjà quasi absente de ces musées.

Quelles qu’aient pu être les motivations et les intentions de Léopold II - a-t-il agi en homme d’affaire cynique ou en « civilisateur » [4] ? Pendant 33 ans, le Congo (rebaptisé Zaïre), gouverné par Mobutu Sese Seko, sera livré à la corruption généralisée et au népotisme du clan au pouvoir... [7] Traduction française : Karthala, 2000. [2] Léopold II (1835 - 1909) fut roi des Belges de 1865 à 1909. Cinq à huit millions de morts, peut-être même dix : tel est le bilan accablant de la conquête et de l’exploitation coloniale du Congo belge, entre les années 1880 et la première guerre mondiale. Mais la véritable question que l’on doit se poser sur cet argument est celle-ci : les infrastructures occidentales étaient-elles philanthropiques ? Un autre ouvrage, publié en 1988, a contribué à la résurgence du passé colonial en Belgique : Les Fantômes du Roi Léopold II. Colonization of the Congo began in the late 19th century.