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CENTRAFRIQUE : LES ENFANTS DU CHAOS, reportage d'Envoyé spécial.

Paradoxalement, dans l’un des pays les plus démunis au monde, classé 188e sur 189 pour l’indice de développement humain de l’ONU, ce sont les richesses (or, diamant, bois, bétail, faune sauvage…) qui constituent le moteur du conflit.

L'intervention de la chasse française le 14 novembre 2006 à Birao stoppe l'avancée des rebelles[8]. Après une période de confrontation avec d’autres groupes rebelles, ils ont fini par s’associer et mutualiser leurs réseaux de trafics de ressources naturelles et d’armes pour se renforcer.». Le conflit commence avec la formation d'une rébellion en 2004, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), dirigée par Michel Djotodia, contre François Bozizé qui s'est emparé du pouvoir par un coup d'État un an plus tôt. En faisant planer une menace constante sur l’Etat, en multipliant les exactions, en épuisant les forces de maintien de la paix, les groupes armés ont réussi à obtenir ce qu’ils voulaient : des postes de rente et l’impunité pour les crimes de guerre.» Dans la foulée de l’accord, le président Faustin-Archange Touadéra a formé un nouveau gouvernement, le 3 mars, en distribuant des portefeuilles à des chefs rebelles et antibalaka, puis un second le 22 mars, pour contenter des groupes armés qui s’estimaient mal représentés. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au Soudan, les contestataires continuent de bousculer les généraux, Baupin débouté, hausse des morts sur la route, Trump pas content : l'essentiel de l'actu du jour, Omar el-Béchir : du coup d'Etat aux massacres du Darfour, trente ans à la tête du Soudan, Discours de Macron, législatives en Finlande, Soudan... l'essentiel de l'actualité de ce lundi matin, Aide au développement : des paroles mais peu d'actes.

Après deux accords restés sans suite, le conflit s'achèvera officiellement avec la signature de l'accord de paix global de Libreville au mois de 2008. Le 15 novembre 2010, Birao repasse sous le contrôle de l'armée centrafricaine mais est immédiatement reprise par les rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP)[14]. Ils prennent aussi possession de la cathédrale Notre-Dame de Bangui, un de leurs objectifs[24].

La coalition rebelle de Séléka, formée par des membres de la Convention des patriotes pour le salut du Kodro (CPSK), de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP), de l’UFDR, et du Front démocratique du peuple centrafricain et dirigée par Michel Am Nondokro Djotodia[17], a repris les armes le 10 décembre 2012 et conquis un certain nombre de villes au nord, au centre et à l'est du pays (dont Bria, Bambari, Ouadda, Ndélé, Batangafo, et Kaga-Bandoro le 25 décembre[18],[19]), afin selon ses porte-paroles « de faire respecter les accords de paix[20]». En novembre 2004, l'UFDR lance un raid rebelle sur la ville de Birao, principale ville dans le nord-est de la République centrafricaine[5], qui fait au moins 20 morts.

En février, un accord de paix – le huitième en six ans – a été signé à Khartoum, au Soudan, entre le gouvernement centrafricain et 14 organisations armées, issues pour la plupart de l’ancienne rébellion Séléka qui avait renversé le président Bozizé en 2013, et des groupes «d’autodéfense» antibalaka qui s’étaient formés pour la combattre.


l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un groupe rebelle accusé de massacres répétés contre les populations civiles.
Crimes de guerre en Centrafrique : un ex-officier arrêté et incarcéré en France. Une situation qui inquiète sur la réalité de l’engagement d’Emmanuel Macron en matière de développement durable.

Celui-ci prévoit une amnistie pour les combattants de l'UFDR, sa reconnaissance en tant que parti politique et l'intégration de ses combattants dans l'armée[11].