génocide arménien première guerre mondiale

Au président du tribunal qui l’interroge, Soghomon Tehlirian, passible de la peine de mort s’il est avéré qu’il a prémédité son crime, assure avoir obéi à une voix intérieure pour exécuter sa victime. Cette perspective entre en opposition avec les autonomies ethno-religieuses a-territoriales qui sont accordées par l’État plurinational ottoman à ses chrétiens et à ses juifs, accompagnées depuis l’édit de réforme de 1856 d’une égalité juridique complète, du moins en principe. Ils ont réussi à maintenir leur texte intéressant du début à la fin. Développer et les idées clés suivantes : !. d'Histoire-Géopgraphie. Depuis la naissance du IIe Reich en 1871, un mouvement mêlant racisme, pangermanisme et esprit de revanche prépara ... Sous l’Empire ottoman, siroter un petit noir pouvait valoir d’avoir la tête coupée. Ce n’est plus le procès de Soghomon Tehlirian mais celui de feu Talaat Pacha. Le génocide jeune-turc doit être compris comme l’expression d’une politique intérieure nationale et social-révolutionnaire de komitaji impériaux qui, se sentant menacés, savent utiliser la situation apocalyptique de la première guerre mondiale au profit de leur conception radicale de l’avenir de l’Asie mineure, et n’hésitent pas à perpétrer un massacre de masse accompagné de pillages. A tous, il est demandé de conserver les armes qu’ils possèdent et de se tenir disponible en permanence pour un acte de justice. Il les accuse aussi de trahison, affirmant que les Arméniens du Caucase combattent aux côtés des troupes russes. Un génocide dont le chiffre le plus couramment retenu par les historiens occidentaux s’élève à 1,2 million de victimes. Il est turc. Au cours des semaines suivantes elle procède de même dans les villes de province d’Asie mineure. Pour la première fois dans l’Histoire, la notion de crime d’Etat a été évoquée devant une cour pénale. Brutal et omnipotent, Talaat Pacha est l’un des «Trois Pachas», avec Enver Pacha (ministre de la Défense) et Djamal Pacha (ministre de la Marine), un triumvirat qui s’octroie les pleins pouvoirs par la force en 1913. Le plus proche s’appelle Nicolas Jessen. Le Figaro n’hésite pas à le qualifier de «tyran de petite envergure mais aux ambitions démesurées» et rappelle son passé. L'armistice de la Première Guerre mondiale a 100 ans le dimanche 11 novembre 2018. C'est pas sorcier - GUERRE DE 14-18 - Duration: 28:22. A l’issue de son IXe Congrès, qui s’est ouvert le 27 septembre 1919 à Erevan, capitale de la jeune République d’Arménie, la Fédération révolutionnaire arménienne (Dachnak, parti marxiste au pouvoir) décide, à huis clos, de constituer un commando secret. À l’automne 1895, un premier projet, soutenu par la communauté internationale, a été signé par le gouvernement ottoman après un massacre localisé. Cela concerne en particulier l’Allemagne, pour laquelle ce génocide perpétré en présence de représentants diplomatiques et militaires allemands constitue une entorse morale précoce (d’après les termes de Paul Rohrbach, membre du ministère allemand des affaires étrangères, en 1915). La campagne du Caucase s’achève début janvier 1915 par une catastrophe ; plus de la moitié des 120 000 soldats meurent et des épidémies s’étendent. La Première Guerre mondiale, dans laquelle les Trois Pachas engagent l’empire aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, lui fournit un prétexte pour mettre en œuvre ses projets d’extermination. On peut dire que le génocide arménien était le premier génocide du vingtième siècle. Ces massacres furent le résultat d’une politique délibérée d’une partie des dirigeants de l’empire ottoman de « turquiser » l’espace sur lequel ils régnaient et de constituer un ensemble homogène nationalement et religieusement. Comme le diplomate américain tente de plaider la cause arménienne, Talaat lui répond froidement : «La haine entre nos deux peuples est si intense qu’il nous faut en finir avec eux, sinon nous devrons craindre leur vengeance.» La rafle et l’exécution de 650 intellectuels arméniens à Constantinople dans la nuit du 24 avril 1915 marque le début de la déportation à marche forcée, suivie de l’extermination à grande échelle des hommes, femmes et enfants, sans distinction.