Il comprend le contrôle et la surveillance des maladies contagieuses ainsi que les vaccinations, la surveillance des garnis, en lien avec la préfecture de police, la constitution d'un dossier par immeuble afin de surveiller leur salubrité ou encore les canalisations, et enfin l'inspection médicale permanente des écoles. La banlieue de Paris a longtemps été fréquentée par les Normands et les Picards, ceux-ci venant à Suresnes notamment pour le travail des champs et les vendanges, ou pour remplacer des travailleurs chassés par la guerre, influençant ainsi son accent et son langage : on prononçait ainsi « Fontaine du Tertre » (d'abord « du Tartre », ce qui signifie « sommet d'un mont »[Pr 3]) et l'on devait prononcer « Suresnes » « Surane » au XVIIIe siècle. La question de créer un nouveau groupe scolaire est donc relancée, et de le situer rue Vanier[Note 36], nom sacrifié par la précédente municipalité et désormais rendu à la portion de la rue Benoît-Malon comprise entre les rues de Neuilly et Carnot. » ou « Des goguettes à peu de frais / On s'échauffe la veine : / Aux Appolons des cabarets / Paie un broc de Suresnes »[17]. Peu à peu, les anciennes industries laissent leur place à des usines d'automobiles puis d'aviation. Cependant, seule la crypte est finalement réalisée. Rue de Saint-Cloud, le château de la Source, dit aussi château de Bel-Air, est acheté en 1788 par Étienne Clavière, futur ministre des Finances, qui y reçoit ses amis politiques Jacques Pierre Brissot et Nicolas de Condorcet[So 84] ; il y vit jusqu'à son arrestation sous la Révolution[Pr 12]. En 1870, il est occupé par l'armée française. Au début du XIXe siècle, Lejeune fabrique rue de Neuilly des parfums destinés à l’export, s'investissant dans la vie de Suresnes en organisant des fêtes et éditant la revue Suresnes… tout l’monde débarque. Le groupe scolaire (de nos jours collège Jean-Macé) est très moderne pour l'époque[35] ; il est inauguré en 1908 en présence du ministre René Viviani. Deux ans plus tôt, Alexandre Darracq commence à y construire des bicyclettes Gladiator dans son usine de 3 hectares 33 quai Gallieni, qui emploie un millier de personnes. Depuis le XVIe siècle, le curé avait par ailleurs la charge d'enseigner aux enfants de Suresnes, bien que cette instruction dût être simple et peu suivie, des parents se plaignant par exemple de l'irrégularité des leçons données à leurs enfants. Les assemblées de 1787 sont remplacées au début de 1790 par de nouvelles, avec six officiers municipaux et douze notables (élus par un peu moins de 80 électeurs). À Puteaux, cinq nouvelles usines ont fermé leurs portes. Les établissements scolaires sont rationalisés, avec des classes homogènes en termes de résultats scolaires et physiques et les écoles maternelles utilisent une pédagogie moderne (solarium, réfectoires avec des petites tables, salle de sieste, etc. Pour l'historien Philippe Castagnetti, sa popularité est due à sa proximité avec Paris, le mont figurant un « Golgotha » près de la capitale (assimilée à Jérusalem), mais aussi parce qu'il représente une réponse religieuse à la corruption de la grande ville et aux risques de sédition contre la royauté qui peuvent s'y développer. […] Je me souviens de la vive impression que ressentit le grand architecte américain Frank Lloyd Wright quand, en juillet 1939, je lui fis découvrir cette œuvre si en avance pour l'époque »[So 219],[H 79]. Deux civils et un garde-civique d’îlot périssent et de nombreuses maisons sont détruites ou endommagées, comme la mairie (portes, fenêtres et cloisons sont arrachées et la verrière surplombant l'escalier central est détruite), ce qui conduit à la transférer provisoirement dans l'école Jules-Ferry, où les services du chômage, des prisonniers ou encore de l'alimentation (cartes de rationnement) sont particulièrement mobilisés pendant le conflit. Après la défaite de Napoléon, ils sont occupés par des soldats malades autrichiens. Le cimetière a connu un grand succès, malgré son prix élevé, concurrençant même le Père-Lachaise et le cimetière de Picpus[Pa 8]. L'un d'eux déménage après la Première Guerre mondiale à l'angle des usines Blériot[H 46],[So 143]. Plusieurs acquisitions sont donc menées afin de constituer un vaste domaine dit du « Clos des Seigneurs » entre 1644 et 1693, allant de l'actuelle rue Merlin-de-Thionville au cimetière américain. Alors que le gouvernement versaillais se prépare à réprimer la Commune, un nouveau pont de bateaux est édifié par l'artillerie et le génie. ), contrôlés et payés par la mairie et disposant de laissez-passer délivrés par l'armée. Le lendemain, le chef du gouvernement Pierre Laval se rend à Suresnes afin de rendre hommage aux victimes[So 256]. Le même jour, les médecins et les militaires travaillant dans l'hôpital Foch quittent le bâtiment ; les blessés qui s'y trouvent sont désormais pris en charge par les médecins de Suresnes. À la fin du XIXe siècle, il existait d'ailleurs encore des sources à Suresnes, dont la plus connue était la fontaine du Tertre, détruite en 1907[Pr 3], qui se trouvait près du terrain où fut construit le cimetière américain et du chemin de la Fontaine-du-Tertre — depuis condamné — et dont le nom fut ensuite donné à une voie du voisinage. Il y a aussi des « grandes fêtes de l'eau » (joutes à la lance, championnat de natation et de rameurs de France et de vingt pays européens), des lâchers de ballons, des fête de nuit, un feu d'artifice ou encore des bateaux illuminés[So 236]. Son entrée au niveau du bois de Boulogne est également réaménagée. La maison seigneuriale se situait non loin de l'actuel pont, côté Est. Quel mortel obtint jamais pareil honneur ? La cité-jardin est classée au répertoire des sites historiques et réhabilitée de 1985 à 1996. La mairie est décorée par des toiles marouflées d'Henri Brémont (1911), qui a aussi réalisé les vitraux de la nouvelle église de Suresnes : il figure le lien entre Suresnes et la Seine, représentant notamment le barrage et l'écluse[Pa 11]. Il décide également de donner des noms de plantes et de fleurs pour certaines rues, de conserver le nom historique de la Fouilleuse tout comme celui du carrefour de la Croix-du-Roy, terme sous lequel « il est connu depuis des siècles », respectant ainsi le patrimoine de Suresnes[So 212]. La spécialité de la maison est la gibelotte de lapins, chassés sur le mont Valérien[Pa 12]. La ville dépend de l'assemblée provinciale de l’Île-de-France, du département de Corbeil et de l'arrondissement de Bourg-la-Reine. Son coût est environ 1 100 millions de francs[So 203]. Le 2 décembre de la même année, il signe un décret pour créer à cet emplacement une ses six maisons de la Légion d'honneur, destinées aux filles d'officiers pauvres ou orphelines. Un dispensaire médical est créé pour assister les nécessiteux, 15 rue de Neuilly[So 182],[H 62]. Le quartier abrita aussi une usine de tapis, avant que l'industrie automobile n'arrive, déjouant les projets de faire de ce quartier autrefois aristocrate une zone résidentielle[So 172]. La mairie souscrit par ailleurs aux demandes de la société de libre-pensée : le 3 octobre, la rue Saint-Antoine est renommée rue Ledru-Rollin, la rue Sainte-Apolline rue de la Mairie et la rue Saint-Jean rue Merlin-de-Thionville. Alors on pourra de nouveau s'arrêter dans notre ville et le vieux et charmant dicton : « Nul ne sort de Surenne qui souvent n’y revienne » restera malgré tout notre devise »[So 241]. Parmi les personnalités de l'époque liées à Suresnes, on compte aussi Antoine François Fremin, avocat au Parlement et directeur des verreries de Saint-Louis ou Jean-Rodolphe Perronet, ingénieur né à Suresnes, concepteur du pont de Neuilly et créateur de l'École nationale des ponts et chaussées. La ville souscrit donc un contrat avec l'ECFM (Société d'éclairage, chauffage et force motrice), qui se substitue à l'ancien contrat de 1908. Avec l'arrivée d'Antoine Jurilli, elle revient en première division. Outre la fête Saint-Vincent ainsi que les traditionnelles fêtes chrétiennes et les mariages, Suresnes connaissait plusieurs coutumes, tel le moment situé entre 10 h et 10 h 15 lors de la fête des Rameaux, où l'on retenait la direction dans laquelle le vent soufflait afin de prévoir le temps qu'il ferait le reste de l’année. Il y a désormais quatre mètres de tirant d'eau[44]. Après la guerre, la Garde nationale est dissoute. Sans demander l'autorisation au chapitre, la congrégation vend alors ses biens immobiliers à l'ordre des Jacobins. Cette église est démolie en 1905-1906[So 19],[H 8]. La maison était située sur l'ancienne place du marché, là où se trouvent de nos jours les fontaines de la place du 8-Mai-1945, à l'intersection des rues Émile-Zola et Desbassayns-de-Richemont. Une loi impose à tous les citoyens non membres de l'armée de faire partie de la Garde nationale sédentaire : à Suresnes, cela concerne surtout des ouvriers, qu'une subvention de la mairie permet d'habiller. Il reçoit la médaille et le diplôme de la municipalité, remerciant le maire en lui notifiant sa volonté, « pour sa faible part de faire de Suresnes une ville manufacturière prospère, un petit Coventry français ». Le 25 octobre, un uniforme tricolore est créé avec le sigle « S. L. »[So 88]. Des coutumes avaient cependant déjà disparu, comme celle qu'on appelait le « vin de Pâques », et qui voulait que chaque année à ce jour, une pinte d'un clos qui appartenait aux bénédictins était distribuée à chaque habitant ; elle exista entre le XVIe et le début du XIXe siècle. De 1916 à 1920, il est rapporteur du budget départemental. Les habitants se réfugient alors au centre-ville. Le musée de Suresnes conserve l'un de ces pressoirs, datant de 1867[Pa 3]. Elle est achevée le 28 juin 1876 et, lors de son inauguration, un discours en présence de notables est prononcé, saluant le redressement de la France. Mi-1790, la Garde nationale est une nouvelle fois réformée et connaît des différends avec la municipalité[So 94]. Route commerciale depuis l'Antiquité, la Seine rapportait à l'époque plusieurs revenus. Sur un terrain de 40 000 m² sont ainsi construits 28 000 m² d'ateliers, qui visent à répondre au développement de l'aviation militaire en pleine Première Guerre mondiale (via la SPAD, acquise en 1914)[34]. Quelques jours plus tard, les autorités demandent à Henri Sellier de procéder à des réquisitions, en particulier des pavillons et immeubles situés rues de l'Hippodrome, de Montretout, de la Criolla, de la Tuilerie, du Fécheray, du Bel-Air ou encore de Bellevue. Le 26 novembre 1874, l'omnibus est remplacé par un tramway tiré par un cheval qui part de Suresnes, longe la Seine et s'arrête à Courbevoie ; pour atteindre Paris, les voyageurs doivent prendre un autre tramway allant de Courbevoie à la place de l'Étoile, ce qui les laisse loin du centre de la capitale. Il s'agit de la première piscine publique de Suresnes[Pr 26]. Devant l'avancée des Allemands, certains Suresnois quittent même la ville pour la province. Le 16 janvier 1791, le curé de la commune prête serment à la République, bon gré mal gré. En 1936, on compte 33 chauffeurs. En 1901, le terrain dit des « Terres blanches » est acheté aux héritiers de l'industriel suresnois Meunier afin d'exploiter l'eau issue des sources de la fontaine du Tertre, le laboratoire de la préfecture de police l'ayant analysée positivement. Des canaux automobiles [barques à moteurs] sillonnent le fleuve et coopèrent au ravitaillement »[38]. L'inauguration a lieu le 12 avril 1908, avec la participation de Gustave Charpentier et du conservatoire de Mimi Pinson qu’il dirigeait. En 1849, son fils, le savant Hippolyte Fizeau y avait réalisé la première mesure terrestre sur la vitesse de la lumière : il avait installé un appareil émettant des rayons lumineux dans un clocheton au sommet de l'édifice, pour les refléter dans un miroir placé à plus de 8 km, sur la butte Montmartre[Pa 11]. L'église Saint-Leufroy est à cette époque fermée au culte et porte sur son fronton l’inscription « temple de la raison ». Des serres exotiques ornent aussi le parc. En 1941, certains prisonniers de guerre font leur retour à Suresnes, d'abord les pères de familles nombreuses puis les anciens combattants de la Première Guerre mondiale. Après la Révolution, la parfumerie Fargeon (située rue du Roule) est rachetée par Jean-Baptiste Gellé, fournisseur de la duchesse de Berry. Le château abrite pour sa part une fondation pour les névrosés, créée en 1875 par le médecin Valentin Magnan ; Adèle Hugo y est accueillie comme patiente après la mort de son père. Assure la securite affective et physique de l'enfant en apportant des soins individualises et personnalises a l'age et au developpement de l'enfant. Le 5 février 1797, le délégué du canton vient prendre possession des registres de naissance, mariage et décès de Suresnes, qui seront rendus plus tard sous le Consulat : couvrant une période allant de 1597 à 1795, ils comptent parmi l'un des ensembles les plus complets des communes autour de Paris. Il est notamment chargé de réparer les routes et les chemins. Le 10 mars 1885, la municipalité décide que pendant dix ans, les denrées qui entrent à Suresnes seraient soumises à l'octroi. Mais, apprécié par les Suresnois, il reçoit la Légion d'honneur, avant de mourir en 1914. Le 1er mars, Guillaume de Prusse traverse la Seine, acclamé par son armée, sur un pont mobile édifié à Suresnes pour gagner Paris, l'ancien pont suspendu ayant été incendié pendant le conflit. Le 4 août 1919, un canon de 77 est attribué à Suresnes comme « prise de guerre et trophée », bien que René Sordes ne sache pas ce qu’il est devenu, ni même s'il a été reçu. L'intérieur est richement décoré[Pra 14]. En 1937, l'exposition porte sur « La Vigne et les Vignerons ». Le 7 avril, Jacques Lecourt est nommé maire, invitant lors de la séance du 27 juillet la population à « soulager les misères de nos troupes et que notre générosité soit à la hauteur de l'héroïsme de nos soldats ». La même année, Genteur meurt et fait un legs dont les intérêts seraient distribués tous les 14 juillet à deux jeunes filles méritantes. Collège Henri-Sellier, ancien groupe scolaire Aristide-Brillant. Ce commerce, en plus des terres qu'elle possède (en particulier au Val d'Or), rapporte à Suresnes des revenus modestes, mais cela lui permet tout de même d'entretenir certains bâtiments aux frais de la communauté (comme le presbytère et l'école), la garde des terres agricoles, le carillonneur, ou encore de payer la défense de la ville lors des procès où elle est impliquée[So 73]. Discipline librement consentie, esprit de solidarité, sentiment du devoir sont les lois de la communauté. En 1928, le thème est le tricentenaire de Charles Perrault et la fête des grands-parents et des petits-enfants. Afin de permettre aux convois militaires d'accéder au fort, une route stratégique est aménagée de 1844 à 1855 : il s'agit des actuels boulevards Washington et De-Lattre-de-Tassigny[H 34]. Si la majorité des jeunes Suresnois rejoint la Sarthe, un groupe de l'école de plein air est envoyé à la colonie Henri-Sellier de Hossegor[So 242]. La ville de Suresnes propose un service gratuit d'alerte SMS et de Courriels à l'attention des familles ayant un enfant fréquentant les établissements ou services de la ville. Il est détruit par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. La dernière modification de cette page a été faite le 13 mars 2021 à 16:07. Enfin, de 1983 à 1993, la surface des espaces verts publics double[58]. Un tunnel (de 310 m de long sous la station « Paris-Versailles » et la rue Desbassyns) est aussi creusé. La veille de leur mort, certains patientent dans la chapelle de l'ancien château de Forbin-Janson, qui conserve des graffitis des condamnés sur ses murs. Si Victor Diederich avait envisagé d'y construire une modeste école au vu de la maigre population qui y vivait, Henri Sellier prévoyait pour sa part un développement rapide du plateau. Le 12 mars, l'octroi est rétabli et les réfugiés commence à rentrer, la municipalité prenant en charge le logement des nécessiteux. Une piscine se trouve aussi dans le parc. Le lendemain, à 14 h 30, des soldats français sont vus au bois de Boulogne. En 1979 est inauguré le parc départemental du Mont-Valérien, qui fait le tour de la forteresse. Vers 1786, apparaît dans les livres de catholicité la mention « bourgeois de Suresnes », plusieurs personnalités se faisant appeler ainsi[So 82],[H 20]. Contrairement à la bourgeoisie, qui pouvait entretenir des relations avec les habitants de Suresnes, l'aristocratie, dont les demeures sont à l’écart, se montre beaucoup plus distante. Obtenez des informations sur les postes, les salaires, la localisation des bureaux ainsi que sur la vision de la Direction. En tournant le dos au calvaire, on aperçoit la Seine depuis le pont de Neuilly, jusqu'à celui de Saint-Cloud dans une longueur de plus de deux lieues, sur l'autre rive, le bois de Boulogne se déroule comme un riche tapis de verdure et laisse voir derrière lui Paris qu'on embrasse d’un coup d'œil et dont on distingue les monuments, depuis l'Arc de Triomphe qui s'élève à gauche comme le géant de la gloire, jusqu'au dôme des Invalides qui se termine à droite »[So 124]. et les HBM, sa cité-jardin étant considérée comme un modèle du genre. Quelques années plus tard, la municipalité installe provisoirement dans cette maison l'école des filles, pendant des travaux de rénovation du bâtiment principal, puis sous la Restauration des enfants pauvres, le logement de fonction de la maîtresse d'école et celui de deux sœurs de charité, occupées à assister aux indigents[So 110],[H 9]. Le télégraphe est d'abord installé dans une annexe de la mairie, rue Fizeau, qui déménage en 1885 au coin de la rue de Rueil (devenue rue Desbassyns-de-Richemont) et de la rue Charon (future rue Fizeau). Elle devait initialement comporter un clocher octogonal, mais la guerre et des problèmes financiers empêchent sa réalisation[H 2],[Pa 12]. En 1879, un pasteur protestant s'installe à Puteaux, couvrant les fidèles des deux communes, 1 300 dans la première et 70 à Suresnes. Cela prend fin après les accords Matignon[So 238]. En 2007, un conservatoire de musique est inauguré place du Puits-d’Amour puis, en 2014, ouvre dans le centre-ville la galerie commerciale Bagatelle, qui présente une dizaine d'enseignes. Avec la rue des Cheaudeaux, actuelle rue Étienne-Dolet, et la place des Courqueux. […] Je ne voudrais pas passer, à minuit, devant le bronze béni de cette crapule », « Un jour, la France me sera reconnaissante d’avoir sauvé son honneur », « À Suresnes, l’eau a monté dans la nuit de 40 cm, envahissant les maisons du quai jusqu'au premier étage et causant dans l'intérieur de la commune de nouveaux ravages. Cependant, et jusqu'à la fin de l'Antiquité, cette zone est mineure et c'est le site de la ville voisine de Nanterre qui est considéré comme le centre spirituel de presqu'île[So 7]. Elle était mariée à M. Alain, ingénieur civil des Ponts-et-Chaussée, qui avait créé le pont suspendu de 1842[27],[Pr 17]. Dans le jardin du château de style historiciste qu'il avait fait construire par l'architecte Denis Darcy sur le terrain de l'ancien Clos-des-Seigneurs dans les années 1860[23], il avait entreposé un grand nombre de colonnes, de sculptures et de statues recueillies dans les ruines du palais des Tuileries (incendié pendant la Commune), qu'il avait fréquenté pour avoir travaillé pour l'impératrice Eugénie. Après son élection, Henri Sellier demande donc à entrer au sein d’intercommunalités, adhérant aux syndicats créés pour la concession de services publics et qu'il avait auparavant initiés. La municipalité en profite également pour réhabiliter les chemins alentour pour favoriser la circulation[So 217]. La fondation Foch doit emprunter huit millions de francs pour financer les travaux, la commune de Suresnes donnant sa garantie au paiement des annuités.