sénat romain

Tite-Live mentionne l'existence et le rôle du Sénat déjà à l'époque de la royauté et affirme que le Sénat a été créé par Romulus lui-même[a 1],[8]. Le Sénat reste la dernière forteresse de la religion romaine traditionnelle face au christianisme qui se répand, et essaie plusieurs fois de faciliter le retour de l’Autel de la Victoire (une première fois enlevé par Constance II) à la Curie sénatoriale. Les autres étapes, telle que l'octroi de l'imperium par le peuple, sont purement cérémoniales. J.-C. Il survit à la chute de la Monarchie romaine en 509 av. LES ORIGINES DU SÉNAT ROMAIN RECHERCHES SUR LA FORMATION ET LA DISSOLUTION DU SÉNAT PATRICIEN.

Il peut aussi se réunir dans un espace consacré par un augure pour l'occasion[10].

Les extraits choisis de ce document sont publiés dans l’Acta Diurna, et distribués au public[3]. Après la transition de la République à l’Empire, on peut se demander si le Sénat détient plus de pouvoir qu’il n’en a jamais eu auparavant. Nombre de lettres. République romaine509 – 27 av. Le Sénat donne ensuite son accord final usant de son auctoritas patrum (« autorité des pères » ou « autorité du Sénat »)[16]. J.-C. Il survit à la chute de la Monarchie romaine en 509 av. La plupart des réunions du Sénat sont présidées par l’empereur, qui s’assoit généralement entre les deux consuls[3]. Comme le Sénat est l'assemblée des patres des principales familles, leur pouvoir individuel sur leur famille est consolidé en un pouvoir sur toutes les familles composant la première communauté romaine. Son rôle, principalement de conseil du roi, évolue tout au long de la monarchie. Théoriquement, le Sénat élit chaque nouvel empereur, et lui accorde les pouvoirs constitutionnels. Le Sénat de la Monarchie romaine ne peut être convoqué et présidé que par le roi. J.-C., et enfin à celle de l’Empire romain en 476. Cependant, à la différence du Sénat de la République, il n’est pas politiquement indépendant. J.-C. Les compétences du Sénat s'exercent surtout dans le domaine religieux, avec par exemple la prise des auspices en cas de vacance du trône, et très peu dans les domaines politique et militaire, le roi décidant seul finalement, quelle qu'ait pu être la position des sénateurs[8]. Ce prestige étant limité, on considère alors qu'il est normal que le roi puisse ignorer les conseils de l'assemblée patriarcale. Alors que le Sénat impérial devrait avoir une large gamme de pouvoirs, il est toujours subordonné à l’empereur, et il n’a ainsi plus le prestige qu’il a eu sous la République.

Les réformes de Dioclétien mettent fin aussi à toutes les illusions restantes du Sénat concernant ses pouvoirs législatifs indépendants.

On ne sait pas quand le Sénat disparaît, mais on sait d’après le registre grégorien que le Sénat a acclamé les nouvelles statues de l’empereur Phocas et de l’impératrice Léontia en 603[7]. sénat Consulter aussi dans le dictionnaire : sénat Cet article fait partie du dossier consacré à la Rome antique. Durant la transition de la République à l’ Empire , le Sénat perd tous ses pouvoirs. Il les garde cependant concernant les jeux publics à Rome et sur l’ordre sénatorial. ad suadendum creationem unius reipublicae a Roma et Latio, Bien que ne soit pas très élevé le nombre de ceux qui aujourd’hui sont agrégés à ce Collège — comme vous le savez, des limites ont été fixées au nombre des cardinaux, — néanmoins ces vénérables frères qui, vont faire partie de ce qu’on pourrait appeler le. à la fois Rome et le Latium, au même niveau. Sous la monarchie, le territoire romain est confiné à la ville de Rome elle-même.

Le rôle premier du Sénat dans ce processus est d'assister le roi ou d'ajouter une légitimité supplémentaire à un décret du roi en lui apportant son soutien.

Le Sénat sert surtout de conseiller au roi[10]. J.-C., Tarquin l'Ancien y nomme cent nouveaux membres, tous acquis à sa cause, qu'on appelle les « sénateurs de second rang »[a 2]. 15 Decembris - Clodius Albinus Caesaris iussu Septimii Severi imperatoris ab senatu hostis publicus declaratus est. Comme le roi tire son autorité des patres, il ne peut la transmettre à un héritier à sa mort. La monarchie romaine laisse alors place à la République romaine. Ces élections, cependant, sont supervisées par l’empereur.

Après ce transfert, les senatus consulta (décrets sénatoriaux ou « conseils du Sénat ») ont force de loi[5].