Accompagné de Jules Favre et de Jules Ferry, il se rend à l'hôtel de ville et proclame la république : un gouvernement provisoire, sous la direction de Favre et du général Trochu, est constitué, essentiellement des députés républicains de Paris. L'antagonisme entre la France et la Prusse en sort d'autant plus attisé que Napoléon III réalise désormais à quel point il a été trompé par Bismarck depuis 1864[Note 1], n'ayant obtenu aucune des compensations secrètement convenues avec le Prussien. Les officiers français formés en Afrique, plus baroudeurs que techniciens, ont quant à eux agi globalement dans le désordre.
A vrai dire, j’ai dit oui parce que la lecture (et le succès éditorial) de la seule uchronie de ce genre parue récemment en France, sous la direction de Jacques Sapir - Et si la France avait continué la guerre en 1940 ? Ce désavantage et les causes de l'impréparation de l'armée française résultent en partie de l'échec de la loi de réforme de l'armée deux ans plus tôt.
A travers essentiellement deux scénarios, ce spécialiste de l’histoire napoléonienne (le premier ! En 1870, les chefs militaires contestent sans cesse la possibilité de mettre en œuvre les choix stratégiques de Gambetta », note l’auteur. Au corps législatif, seul Thiers est opposé à cette démarche.
Il quitte Paris assiégée en ballon le 7 octobre et rejoint à Tours l'antenne gouvernementale qui s'y était installée avant le blocus de Paris. «Je le dis dans le livre. L'armée allemande attaque alors la deuxième armée de la Loire, confiée au général Chanzy, qui est battue le 11 janvier au Mans. Les forts de Joux et du Larmont ne se rendent que le 10 février après avoir occasionné de lourdes pertes aux Allemands. La loi Niel telle qu'elle s'appelle n'en fut pas moins considérablement dénaturée par les parlementaires, en majorité hostiles, et finalement adoptée avec tant de modifications (maintien du tirage au sort) qu'elle en devint inefficace[15],[16].
Elle comptait sur la neutralité des États allemands du Sud mais la révélation aux diètes de Munich et de Stuttgart des prétentions de Napoléon III sur les territoires de Hesse et Bavière les avait amenés à signer un traité de soutien avec la Prusse et la confédération d'Allemagne du Nord. Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. « Il y a déjà eu beaucoup d’uchronies (essentiellement anglo-saxonnes) sur Napoléon Ier. Vers la fin des années 1860, un fort courant francophobe touche la Prusse. Après la capitulation de Metz, les autorités prussiennes exigent que les francs-tireurs se trouvant dans leurs familles se rendent sous trois jours sous peine de représailles. Antoine Reverchon explique qu'à l’origine, il avait rédigé « un article pour Guerre & Histoire dans une rubrique qui s’appelle « Chasse aux mythes » et [avait] choisi la guerre de 1870.
D’autres généraux dont Crémer et Pallu de la Barrière ainsi que le Contre-amiral Penhoat réussissent à passer le Jura enneigé avec plusieurs milliers d’hommes et à rejoindre Lyon par Gex.
L'armée française multipliera les défaites et les victoires inexploitées, notamment celles de Frœschwiller, Borny-Colombey, Mars-la-Tour ou Saint-Privat. Antoine Reverchon explique qu'à l’origine, il avait rédigé « un article pour Guerre & Histoire dans une rubrique qui s’appelle « Chasse aux mythes » et [avait] choisi la guerre de 1870.
Dans le même temps, Bismarck passait secrètement avec les États d’Allemagne méridionale un traité de protection mutuelle pour se prémunir d’une agression éventuelle de la France. Ainsi la déclaration de guerre contre la Prusse engage les états de la confédération allemande à se battre avec la Prusse contre « l'agresseur français », ce qui les entraîne dans une guerre qu'il exploite pour sceller l'unité allemande autour de son roi, Guillaume Ier de Hohenzollern. Son but est de fédérer, autour de la Prusse, l'ensemble des États allemands, Autriche exceptée.
Guillaume Ier reçoit par deux fois Benedetti et lui confirme la renonciation de son cousin sans se soumettre à l'exigence française. Gambetta organise la résistance. Le 2 septembre 1870, Napoléon III dépose les armes au terme de la bataille de Sedan et tente de négocier les clauses de la capitulation avec Bismarck près du village de Donchery. À l’est, Bourbaki, après une victoire à Villersexel, échoue dans sa tentative de libérer Belfort assiégée : son offensive est stoppée à Héricourt et Montbéliard. Non sans lui souhaiter narquoisement que le titre d’Empereur lui porte plus de chance qu’à celui des Français, désormais en exil à Londres ». ), mais aussi fin connaisseur de l’histoire des guerres et des manœuvres militaires, montre que « contrairement à ce que l’on croit », ce n’était pas perdu d’avance…. Le mythe que j’avais proposé au rédacteur en chef de démonter étant « la défaite française était inéluctable ».
La loi de réforme militaire que l'empereur proposa en 1866, après la victoire des Prussiens à Sadowa, était alors destinée à modifier le recrutement militaire en supprimant ses aspects inégalitaires et injustes (le tirage au sort, par exemple) et à renforcer l'instruction.
L'armée allemande met en oeuvre pour la … Ce dernier restera connecté avec ce compte. De son côté, le Royaume-Uni reste neutre, ne se souciant que du respect de la neutralité de la Belgique par les belligérants.
Ses troupes sont elles-mêmes alors encerclées à Sedan.
» - pour revisiter l’histoire de ce conflit »… bien connu des philatélistes pour ses courriers transportés par ballons montés, ses boules de Moulins, ses papillons de Metz, etc. En 1870, les Espagnols proposent le trône à Léopold de Hohenzollern un cousin catholique du roi de Prusse.
Napoléon III remettant son épée au roi de Prusse Guillaume Ier (Gravure américaine anonyme de 1871).
Néanmoins, pour parachever l'unité allemande, Bismarck a cependant encore besoin d'une guerre. Le chancelier Otto von Bismarck profite également de la solidité de ses alliances militaires. Les premiers revers d'août 1870 sont imputés à Napoléon III et à Ollivier, ce qui fournit à la Chambre l'occasion de renverser le Premier ministre, à une écrasante majorité, le 9 août 1870, laissant l'empereur seul sur la ligne de front, qu'elle soit politique ou militaire.