les tribus du katanga


Le 13 février, Luena et Bukama sont repris par les Katangais, suivis par Manono le 31 mars. Le 18 septembre, les Irlandais de Jadotville se rendent aux Katangais. Tous les Baluba se réclament descendants du patriarche Ilunga Mbidi Kiluwe, le père de Ilunga Mbidi Kalala. Aucun appareil n'est prévu pour des missions offensives aussi divers procédés improvisés sont utilisés pour les armer : depuis la grenade à main armée dans un verre à bière ou la "bombe" composée d'une grenade de phosphore armée dans un verre attaché avec du ruban adhésif à un fut d'essence, jusqu'à la mitrailleuse Browning M2 montée dans l'embrasure des portes et au trépied à bombe fabriqué à partir d'un plan conçu en 1940. En conséquence l'unique Fouga Magister katangais peut mitrailler et bombarder les unités onusiennes à Jadotville et Élisabethville, y compris la résidence de O'Brien. L'intervention de groupes mobiles katangais constitués d'une quinzaine de mercenaires et d'une quinzaine de gendarmes katangais permet d'arrêter l'ANC aux frontières du nouvel État. Quelques unités katangaises retardent cette progression en faisant sauter les 3 ponts sur la Lufira. Le 29 décembre 1962 a lieu le seul "combat aérien" de la sécession katangaise entre un T-6 KAT-25 (nom de guerre "Penny") et un Saab J 29B suédois au-dessus de l'aérodrome de Kolwezi-Kengere : le Saab mitraille de face le T-6 en fin de phase de décollage en catastrophe. Le 28 août les troupes onusiennes déclenchent l'opération Rumpunch et procèdent à l'arrestation suivie de l'expulsion des étrangers de l'armée katangaise qu'elles parviennent à trouver. Katanga, van 1971 tot 1997 Shaba genoemd, was een provincie van Congo-Kinshasa.De hoofdstad was Lubumbashi (vernoemd naar de gelijknamige rivier) en de provincie had in 1998 een geschat aantal van 6.375.000 inwoners. En septembre, l'Armée Nationale Congolaise (ANC) aidée par les tribus baluba du Nord-Katanga tente d'envahir l'État du Katanga. Toute la région au nord d'une ligne Luena - Mitwaba - Manono - Albertville entre en dissidence vis-à-vis du gouvernement katangais.


Le 28 août les troupes onusiennes déclenchent l'opération Rumpunch et procèdent à l'arrestation suivie de l'expulsion des étrangers de l'armée katangaise qu'elles parviennent à trouver.
Ce même jour 2 Canberra indiens mitraillent l'aéroport de Kolwezi-Kengere où ils mettent hors de combat la plupart des avions katangais, et endommagent l'unique Fouga Magister qui ne volait guère depuis la mort de Dag Hammarskjöld.

Néanmoins le 3 janvier 1963 Jadotville tombe.

Aucun appareil n'est prévu pour des missions offensives aussi divers procédés improvisés sont utilisés pour les armer : depuis la grenade à main armée dans un verre à bière ou la "bombe" composée d'une grenade de phosphore armée dans un verre attaché avec du ruban adhésif à un fut d'essence, jusqu'à la mitrailleuse Browning M2 montée dans l'embrasure des portes et au trépied à bombe fabriqué à partir d'un plan conçu en 1940.

La région de Kamina est sous l'autorité militaire du Français Bob Denard, celle d'Albertville dépend de Jean Schramme et le Nord dépend de Christian Tavernier.

Ces victoires mettent en évidence l'inefficacité des casques bleus dans leur mission de maintien de la paix. L'Hydrographie est constituée principalement de deux lacs principaux (Moëro et Tshangalele) ainsi que descours d'eau principaux (Luapula, Lufira, Luvua) qui relient le lac Moëro au fleuve Congo. Le 28 décembre Moïse Tshombe appelle à la lutte totale et menace de recourir à la destruction du potentiel économique du Katanga.

En juin, un rapport de l'ONU mentionne un effectif de 11 000 hommes pour l'armée katangaise dont 604 officiers et sous-officiers.

Cet accord prévoit un échange des prisonniers (190 soldats de l'ONU contre 240 soldats katangais) qui a lieu le 25 octobre. Les Bakwa-Nyambi habitent dans le secteur de Nyambi, territoire de Tshikapa. Le 1er mai, l'effectif de l'encadrement blanc s'élève à 655 hommes dont 450 Belges (201[1] mandatés par le gouvernement belge à titre d'aide technique, le reste à titre de mercenaires). Outre la danse et la musique, les Baluba du Kasaï sont aussi réputés pour leurs éloges poétique nommée Kasala.

Dans une seconde attaque un autre Canberra détruit des réservoirs de carburant situés dans les installations industrielles de Kolwezi[2]. Ceux-ci seront principalement recrutés parmi des Européens sur place et chez des anciens de la Légion étrangère ou des armées rhodésiennes ou sud-africaines. Les Baluba du Kasaï se créent à la suite d'une scission avec les Baluba du Katanga. Le gouvernement katangais essaye aussitôt d'acquérir d'autres appareils, de manière plus ou moins occulte puisqu'il n'est pas reconnu par la communauté internationale et qu'il y a un embargo sur le matériel militaire imposé par l'ONU : un Douglas DC-3 acheté à Swissair qui sert de source de pièces de rechange, cinq Piper L-18C et neuf Piper PA-22 en Afrique du Sud tandis que deux Sikorsky S-58C sont loués à la Sabena.