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« Du premier élan, la Compagnie Courvennec (Compagnie de droite du Bataillon de Zouaves) atteignait son objectif : la côte 83 au N. du village de Roye. Le sergent Blain se précipite pour lui porter secours. Après 20 minutes de canonnade, des colonnes ennemies sortent du bois et se portent à l'assaut de nos positions, à moitié dissimulées par les nappes de gaz et de fumée qui couvrent la ligne. Mais les vétérans de Douaumont en décident autrement.

». Les emplacements de batteries sont établis depuis longtemps; les munitions, sont à pied d'œuvre, cachées à la vue des avions; aucun soupçon ne doit être donné à l'ennemi. alors les Tirailleurs se jettent sur l'équipe et la capturent. A 16 h. 15, l'offensive est reprise; malgré un violent tir de notre artillerie sur le parc de Vierey, les mitrailleuses installées en bordure du parc et dans les champs de blé voisins rendent toute progression impossible. L'ennemi se replie sans même prendre le temps de supprimer sa passerelle; du mont Renaud, on le voit se hâter vers Pont-Levêque emportant des morts et des blessés. La 40 Brigade du Maroc a reçu l'ordre de tenir la région du mont de Choisy, le 6° Bataillon du 4° Mixte est mis à la disposition du Colonel commandant le R. I. C. M. en première ligne. Ce sont les zouaves qui apparaissent comme les véritables vainqueurs de la journée : lors du défilé victorieux du 6 novembre, les généraux se découvrent à leur passage et la foule crie : « Vive Pie IX, Vive la France, Vivent les zouaves, Vive la religion !

A proximité des campements de chaque bataillon on a fait le choix de terrains qui se rapprochent le"*plus -possible du futur terrain d'attaque.

Comme le Bataillon Dhomme s'engage sur les pentes Nord-Ouent du mont, qui descendent vers les lisières Sud et Sud-Est de Chavignon, l'artillerie ennemie réagit fortement à coups de 150, tout particulièrement dans le chemin creux. Mise en place des éléments pour l'attaque. Interprète de langue Arabe. Parmi les nombreux actes de bravoure, d'héroïsme même, accomplis au cours de ces opérations, il faut citer ceux-ci : Le 18 Août, le Sergent Briansoulet, marchant en tête d'une reconnaissance qui a pénétré dans les lignes boches, tombe sur un groupe que commande un officier; il abat l'officier d'un coup de pistolet, met en fuite les soldats et rentre dans nos tranchées en rapportant d'importants renseignements.

Notre réaction lui interdit d'en déboucher. bat, ils portent à nos alliés le fruit d'une expérience acquise au cours de quatre années de guerre. Dans l'afflux des mauvaises nouvelles, ces exploits locaux impressionnent l'armée, bien qu'ils soient sans influence sur la suite des évènements. Le boche s'est puissamment retranché; les Tirailleurs chargent à la baïonnette avec un entrain admirable, gagnant du terrain, sans parvenir toutefois à atteindre le village. Quatre jours il a monté comme une inondation, croyant sa marche inéluctable : quatre jours vont suffire à briser ce rêve orgueilleux. estimated recognition rate for this document is 100 %. les spécialistes, chacun dans leur sphère particulière, se rompent à l'exercice de leurs fonctions. Cependant, le Général en Chef préparait sa grande offensive d'automne qui devait simultanément être déclenchée en Champagne et autour d'Arras. De ces drapeaux, il y en a — on nous les a montrés et nous les avons bien reconnus — que l'on a sortis avec émotion du coin secret de grenier où ils ont dormi 48 ans. Ces héros, ces vainqueurs îe rencontrent aujourd'hui solennellement avec ce qui, 48 ans, fut un idéal pour la France : entre les rangs pressés de ceux qu'ils ont sauvés de l'oppression, entre les maisons de Strasbourg couvertes des couleurs chéries, ils vont en colonne par huit, roides, aveuglés par toutes ces mains et tous ces trophées qui les saluent, étourdis par les cris d'amour de tant de poitrines, ivres de gloire ! .Sous-Lieutenant Hugonnet Jean-Louis.