Non”, [Goldnadel] Ces idiots utiles qui nous hacheraient menu pour ne pas dire l’ensauvagement, Moi, moi et moi : la génération “j'ai le droit” impose ses règles à l'école, La rançon revancharde du laxisme français, “Beauf”, “abruti total” : François Cluzet torpille Jean-Marie Bigard, Aude : des pompiers et policiers caillassés en pleine intervention. Le Huffington Post épingle Jean Castex pour son emploi de l’expression… “Dieu merci”, [Vidéo] Une journaliste de France Inter somme le patron du CSA de lutter contre la “droitisation des plateaux” de télévision, “On a tous dû s’enfuir. organisez vos séances scolaires et recevez nos actualités !
Incarnant le maire, Luchini est évidemment le pivot du film, se coulant avec naturel dans cette figure d'autorité soudain gagnée par le doute. Ce qui précède n’est plus une hypothèse.
Controle anti-spam : quel est le résultat de l'addition ? Il n’a plus une seule idée. Vous êtes exploitant d'une salle de cinéma ? Ces deux fiches d'activité rédigées par deux enseignants s'articulent autour des programmes de SES et de Philosophie. Il ne sait plus quoi penser - d'ailleurs, il le dit, il ne pense plus. L’idée du film est de faire incarner la « capacité de penser » par une (jeune) femme. Il fait embaucher une jeune Normalienne passée par Oxford pour l’aider à penser, pour « prendre du recul ». Synopsis Le maire de Lyon, Paul Théraneau (Fabrice Luchini), va mal. Plan du site Pourquoi la fin du confinement ne sonnera pas la fin de l’épidémie. Il y a plusieurs films dans cet Alice et le Maire. Y compris celle de l’acteur-trice. Mais la droite, il ne l'épargne pas : « J'ai été tellement dur avec les contradictions absurdes de la bourgeoisie de gauche qui veut le beurre et l'argent du beurre que j 'ai dû rééquilibrer en tapant aussi sur la droite. Tout le contraire de l'homme de droite qui n'est, on le sait bien et surtout dans le milieu du cinéma où l'on aime les idées simples et confortables, qu'égoïsme, rigidité, repli sur soi, mépris de l'altérité et rejet de l'autre. Jusqu'à lui redonner ambition, envie, énergie, et le décider à abandonner sa mairie pour concourir à l'investiture de son parti pour la présidentielle…. Comme il n'y a pas plus mal chaussé qu'un cordonnier, sans doute le grand séducteur qu'est Luchini est-il mal placé pour voir que les politiciens, par profession, disent à chacun, et donc à lui aussi, exactement ce qu'il a envie d'entendre…. Le film Alice et le maire de Nicolas Pariser est sorti en salles le 2 octobre 2019.
Aux dernières nouvelles, celui-ci, bien qu’âgé de à 72 ans, n’a aucun doute sur ses capacités à continuer à exercer le pouvoir municipal. Alice et le maire entre définitivement dans la catégorie des bons films, des grands films, en faisant en sorte qu’un mouvement transforme insensiblement les personnages.
Finalement, cette politique de civilisation, il n'y a guère qu'à travers le travail de quelques baladins qu'elle s'exprime aujourd'hui, au premier rang desquels Fabrice Luchini, ce flamboyant passeur de mots qui semble s'être donné pour mission de transmettre à des spectateurs indifférents le sentiment qu'ils sont les héritiers de quelque chose qui les dépasse, et l'urgence de le faire vivre. En effet la justice militante ne réclame pas seulement l’égalité entre les genres mais aussi la coïncidence entre la race de l’acteur et celle de son rôle, et même l’embauche des acteurs en fonction de la démographie ethnique locale (les statistiques ethniques existent partout sauf en France...), ou même la reconnaissance de « l’intersectionnalité ». Alice et le maire le prouve encore. En sortant de la salle, je pensais au constat que font les comédiennes du « Tunnel des 50 » : cette association dénonce la disparition quasi-totale des scènes et des écrans des actrices de plus de 50 ans, alors que les femmes de plus de 50 ans représentent dans la société française 50% des femmes majeures. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Ne dites pas de Fabrice Luchini qu'il est de droite, tout le monde croit qu'il est comédien : or on sait que les comédiens sont de gauche, forcément de gauche. Ce qu'il y a de terrible dans la gauche, c'est que le collectif y est une obligation », nous confiait-il à l'été 2018.
Enfin, autre souffle d’air frais, il ne sera pas question de coucherie, ni même de désir entre les deux protagonistes : la jeune Alice n’a pas l’intention ni l’envie de succomber aux tempes argentées du maire, et le maire lui-même a visiblement depuis longtemps investi toute sa libido dans la politique… S’il y a séduction entre les deux, c’est sur un plan strictement intellectuel. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide.
Ne pas oublier que le « proletkult » contemporain est la dénonciation de « l’appropriation culturelle ». Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. On suit donc leurs échanges souvent en coup de vent entre deux portes de bureau ou de voiture, mais aussi plus calmement le soir, quand la vie sociale s’est calmée, et les effets qu’ils ont sur la vie trépidante du cabinet du maire. Parce que, aussi, la fin du récit le montre, la démocratie est devenue une gigantesque machine à broyer toute pensée alternative.