président français discours

Alors sur ce point aussi nous avons posé ces derniers mois des jalons importants, en particulier lors de la visite du Président chinois à Paris, où pour la première fois nous avons assumé d'avoir un dialogue franc, sincère, constructif mais d'assumer aussi une stratégie européenne. L'Inde qui émerge, ces nouvelles économies qui deviennent aussi des puissances pas seulement économiques mais politiques et qui se pensent comme certains ont pu l'écrire, comme de véritables États civilisations et qui viennent non seulement bousculer notre ordre international, qui viennent peser dans l'ordre économique mais qui viennent aussi repenser l'ordre politique et l'imaginaire politique qui va avec, avec beaucoup de force et beaucoup plus d'inspiration que nous n'en avons. Le coût que nous y avons mis 10 à 20 fois inférieur à ce que les Canadiens, beaucoup d'autres Européens ou les Américains mettent. D'abord, elles viennent bousculer la légitimité même de cette organisation économique. Je pense même qu'il nous conduira au même résultat avec pour conséquence une réaction profonde, un rejet de notre population parce que nous ne sommes pas un pays qui aime s'adapter. Notre destin, il est également indissociable de celui de l'Afrique. Nous l'avons décliné sur le plan culturel, en ouvrant ce vaste sujet de la restitution des œuvres d'art, indispensable pour pouvoir aider nombre de ces Etats à rebâtir et repenser leurs propres imaginaires et le faire en partenariat avec la France. Mais la souveraineté européenne est indispensable à penser. Il vous appartient. Je crois que compte tenu de ces bouleversements, c'est cela le projet qui est le nôtre et qui doit être à nouveau le nôtre. Nous sommes revenus à ce que David MILIBAND, dans une conférence récente appelait l'âge de l'impunité. L’époque des palabres inutiles est révolue. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée ». Nous avons des alliés dans chaque région du monde et nous avons un allié important que sont les États-Unis d'Amérique sur le plan stratégique et militaire.

Je pense donc que si nous voulons avoir des vrais résultats dans cette diplomatie des biens communs il nous faut assumer ce multilatéralisme fort, être très présent et fort dans les enceintes multilatérales comme nous le sommes à l'ONU, réinvestir et être innovant dans les enceintes qui sont en crise comme à l'OMC, c’est l'engagement que nous avons pris d'accueillir. Elle est inédite. Je pense que nous avons là une véritable carte à jouer qui consiste à réinvestir de l'éducation aux forums de discussion, un véritable travail, pour réussir cette stratégie européenne. L'avenir dira seul si ce G7 est un succès complet parce que nous verrons comment les résultats obtenus pourront être confortés ou non. Le nom des présentateurs est rendu public par le Conseil constitutionnel et publié au Journal officiel. Et ensuite, nous avons un choix par rapport à ce grand changement, ce grand basculement : décider d'être des alliés minoritaires de l'un ou l'autre ou un peu de l'un et un peu de l'autre ou décider d'avoir notre part du jeu et de peser. Ceux qui aujourd'hui dans le monde défendent les droits à la liberté au péril de leur vie tournent leurs regards vers nous. C'est pourquoi nous avons aussi voulu rouvrir le sujet éducatif, là aussi sur d'autres bases.

Ils doivent contribuer d'un imaginaire qu'il nous faut porter, d'un vrai projet de civilisation de cette nouvelle frontière et où on remet très profondément les femmes et les hommes au cœur de celui-ci. Ce qui veut dire que tout ce que nous sommes en train de faire et tout ce que nous ferons ne réussira peut-être pas. Donc notre responsabilité dans ce contexte et je crois dans cette capacité à revivifier l'esprit des Lumières, c'est d'être des acteurs essentiels pour porter une nouvelle exigence en termes de droits de l'homme, porter une nouvelle exigence pour que nos démocraties et nos valeurs soient partout défendues. Le président de la République jouit d'une irresponsabilité pour tous les actes qu'il a accomplis en cette qualité. Voilà quelques-uns des grands axes géographiques qui à mes yeux nous permettent de constituer cette puissance d'équilibre au-delà de la gestion des crises que j'évoquais. (carte blanche), La Vivaldi reçoit un dernier délai du palais: cela se frictionne encore sur le budget (analyse), Les chiffres de mortalité du coronavirus comparés aux autres virus, "Si le roi Philippe avait été un animal, Gaia aurait été manifester devant le Palais", Bart De Wever: La Vivaldi ? Disposant en théorie de larges prérogatives, les présidents français se contentent d'un rôle protocolaire, se rendant en principauté au moins une fois au cours de leur mandat pour une « tournée des paroisses »[41].

Reprenant son slogan de campagne de « vouloir parler avec les Français au fond des yeux », il met l'accent sur la proximité, ne se prête qu'à peu de conférences de presse en préférant le format de l'entretien télévisé et multiplie les nouveautés.