En outre, en vertu de certains vœux, certains baptisés s’engagent de façon particulière au service de Dieu, de l’Église et du monde par des vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, notamment dans les ordres religieux. Le pape Benoît XVI décrit la nature profonde de l'Église dans une encyclique sur l'amour et la charité : « La nature profonde de l’Église s’exprime dans une triple tâche : annonce de la Parole de Dieu (kerygma-martyria), célébration des Sacrements (leitourgia), service de la charité (diakonia). Les diacres et les prêtres de l'Église catholique effectuent leurs sacerdoces en communion avec leur évêque. À partir du VIe siècle, la chancellerie impériale de Constantinople réserve normalement cette désignation à l'évêque de Rome. Dans un autre passage de Matthieu, l'Église est la communauté locale à laquelle on appartient : « Si ton frère n’écoute pas … dis-le à l’Église ». La hiérarchie de l'Église catholique est composée de ministres, aussi appelés clercs, qui ont pour rôle de veiller sur l'Église [29]. Au sens ecclésiologique du terme, \"hiérarchie\" signifie, au sens strict, \"l'ordre sacré\" de l'Église, Corps du Christ, établie afin de respecter la diversité des dons et des ministères nécessaires à l'unité véritable (1 Cor 12). Par ailleurs, il n'existe pas de différence ontologique entre un « simple » évêque et un évêque portant un titre tel qu'archevêque ou patriarche : un évêque ordonné n'a pas besoin d'une nouvelle ordination lorsqu'il est nommé à une telle fonction. Les missions temporaires peuvent inclure des études supérieures dans une université pontificale à Rome. Les religieux - qui peuvent être soit des laïcs consacrés, soit des membres du clergé - sont membres d'instituts religieux pontificaux ou diocésains, sociétés dans lesquelles les membres prononcent des vœux publics et mènent une vie fraternelle commune[98]. La charité n’est pas pour l’Église une sorte d’activité d’assistance sociale qu’on pourrait aussi laisser à d’autres, mais elle appartient à sa nature, elle est une expression de son essence elle-même, à laquelle elle ne peut renoncer. Les évêques, qui possèdent la plénitude des ordres, et donc celle du sacerdoce et du diaconat, forment un corps (le Collège des évêques) considéré comme successeur des apôtres[17],[18] et sont « constitués Pasteurs dans l'Église pour être, eux-mêmes, maîtres de doctrine, prêtres du culte sacré et ministres de gouvernement »[19] et « représentent l’Église »[20]. Environ Pour être ordonné diacre, le candidat doit avoir au moins 25 ans s'il est célibataire; s'il est marié, le futur diacre doit avoir au moins 35 ans et obtenir le consentement de sa femme. Ils sont membres du Collège des évêques au même titre que les évêques diocésains.
Il n'y a pas « d'Église » au sens contemporain du terme avant l'institutionnalisation formelle à laquelle procède Constantin le Grand[13] ; institutionnalisation cependant déjà amorcée par des évêques intéressés par la politisation des structures ecclésiales, en témoignent les résultats du concile d'Elvire (305-306). L'évêque (ou l'éparque) d'un siège, même s'il ne détient pas de titre complémentaire (archevêque, métropolitain, archevêque majeur, patriarche ou pape), est le centre et l'unité de son diocèse ou de son éparchie, et en tant que membre du Collège des Évêques, partage la responsabilité de la gouvernance de l’ensemble de l’Église[64]. De temps en temps, un administrateur apostolique est nommé par le Saint-Siège pour diriger un diocèse vacant, voire un diocèse dont l'évêque est empêché. (Les titres honorifiques tels que celui de « Monseigneur » ne sont pas considérés comme appropriés pour les religieux). D'autres évêques peuvent être nommés pour assister les ordinaires (évêques auxiliaires et évêques coadjuteurs) ou pour exercer une fonction dans un autre domaine au service de l'Église, comme la diplomatie du Saint-Siège (nonces apostoliques) ou au sein de la Curie romaine. Selon son propre catéchisme, l'Église catholique est composée d'une partie visible, l'Église militante, sur terre, et d'une partie invisible, l'Église triomphante et l'Église souffrante, au ciel, qui représentent respectivement les âmes au Paradis et celles au Purgatoire. En tant qu'évêque de l'Église de Rome, il succède aux co-patrons de cette Église locale, saint Pierre et saint Paul[29]. La basilique est une Dans l'Église latine, un métropolitain (le terme « métropolite » est plutôt utilisé pour les Églises orientales et orthodoxes) est l’évêque du principal siège (« siège métropolitain » ou « métropole ») d’une province ecclésiastique composée de plusieurs diocèses. 15 000 paroisses en France en 2006 après regroupement parmi les 38 000 Dans le vocabulaire courant comme dans le jargon canonique, le terme « hiérarchie » fait référence à ceux qui exercent une autorité au sein d'une Église chrétienne[3]. Ses six patriarches orientaux sont élus par le synode des évêques de leur église particulière[39]. » Depuis le milieu du XXe siècle, les exégètes se posent la question de savoir si l'on peut attribuer la paternité de cette expression à Jésus[10]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ensemble du clergé, comprenant les diacres, les prêtres et les évêques, peut prêcher, enseigner, baptiser[9], recevoir les mariages et diriger des liturgies funéraires[10]. En outre, l'archiépiscopat est détenu par d'autres évêques dits « titulaires », auxquels sont attribués des sièges historiques sans réalité diocésaine. C'est une forme de vie consacrée distincte d'autres formes, comme celle des instituts séculiers[99].