les secrets de l'église catholique pdf


Au vu de ce manque de légitimité que peut avoir le concept et les fonctions (exclusives) du sacerdoce dominant jusqu’à aujourd’hui, au sein de l’Église Catholique, nous examinerons aussi brièvement le manque absolu de justification évangélique que présente la loi canonique du célibat obligatoire. Les fidèles catholiques ont souffert des siècles, en croyant, pieds et poings liés, à la doctrine officielle de l’Église qui présentait le sacerdote comme un homme différent des autres, meilleur que les laïcs, "spécialement élu par Dieu", à travers sa vocation, son investiture personnelle et permanente du sacré, par le pouvoir exclusif pour officier dans les rites et les sacrements et appelé à être l’unique médiateur possible entre l’être humain et le Christ. Splendeur de la Vérité ? L’un d’eux, un professeur prestigieux d’un ordre religieux très renommé, me confessa qu’il était resté angoissé avant de décider de se confesser, à lui-même, qu’il désirait abandonner le célibat. Elles sont nombreuses, les interprétations erronées des Évangiles, que l’Église Catholique a réalisées et soutenues avec véhémence, tout au long de l’histoire.

Au cours de ces trois dernières années, j’ai célébré les noces de sept prêtres amis, jusqu’à ce que je me sente le marieur officiel de prêtres.

Ce fut le moment pour moi, d’éclairer tout ce sujet du célibat”. Mais lui, leur dit : Pas tous peuvent, avec ce que vous avez dit, seuls ceux qui ont reçu le don (ou pántes joroúsin ton lógon toúton, all’hois dédotail).
Selon les Évangiles, Jésus cita seulement le mot "église" en deux occasions et les deux fois, il se référait à la communauté de croyants, jamais à une institution actuelle ou future. Actuellement, étant donnée la rareté des vocations, de nombreux prélats, spécialement ceux du Tiers Monde, défendent à nouveau cette possiblité et ont solicité à plusieurs reprises le pape Wojtyla pour qu’il facilite l’institution du viriprobati (l’homme marié qui vit avec son épouse comme frère et sœur) et leur accès à l’ordination. Ainsi, au Concile de Calcédonie (451), son canon 6 était taxatif et stipulait que "personne ne peut recevoir l’ordination de manière absolue (apolelymenos) ni sacerdote, ni diacre, s’il n’a pas été assigné clairement par une communauté locale". Ceci signifie que chaque communauté chrétienne élisait un de ses membres pour exercer comme pasteur, et seulement alors, il pouvait être ratifié officiellement, au moyen de l’ordination et de l’imposition des mains ; au contraire, qu’un prêtre soit imposé par le pouvoir institutionnel comme médiateur sacré, est absolument hérétique6 (le sceau qui, au sens strict, doit être appliqué aujourd’hui aux fabriques de prêtres que sont les séminaires).

cf., par exemple, les très divers modèles ecclésiaux de Jérusalem, Antioche, Corinthe, Éphèse, Rome, les communautés de Saint Jean, celles des Cartes Pastorales, Théssalonique, Colosse... Durant les trois premiers siècles, elles ne sont pas reconnues comme telles. Si le célibat est un état comme s’est affirmé, c'est-à-dire une situation, une condition légale dans laquelle se trouve un sujet, il en sera de même du mariage, et les deux, en tant qu’états peuvent et doivent être choisis librement par chaque individu, sans que ce soit imposé par des ingérences extérieures. Le pouvoir autoriaire du sacerdoce ministériel durant le dernier millénaire, comme il est évident pour tout analyste, fut la base de la déformation tyrannique dogmatique et structurale de l’Église, de la perte du sens ecclésial, tant entre les membres du clergé comme entre les croyants, et les intolérables abus que l’institution catholique a exercés sur l’ensemble de la population en général, et sur le clergé en particulier. En tous cas, finalement, dans aucune liste des charismes que nous transmet le Nouveau Testament (Rom 12,6-7 ; Cor 12,8-10 ou Eph 4,7-11) on ne cite le célibat comme tel, ensuite, ce n’est aucunement un don ou un charisme malgré ce que prétend l’Église.
31-32). Écrit par Pepe Rodríguez PROLOGUE Pepe Rodríguez, nous révèle dans cette œuvre magnifique «les dessous de l’Église Catholique», comment avec le temps, les écritures saintes ont été mal interprétées, et ce, au bénéfice et au profit d’une institution, qui, loin de divulguer fidèlement les enseignements de Jésus, les a pervertis pour remplir ses coffres. Des décrets similaires furent ajoutés tout au long des siècles, sans parvenir à ce qu’une bonne partie des clercs renoncent à leur concubine, jusqu’à l’arrivée de la vague répressive des conciles de Saint Jean de Latran au XIIème siècle, destinés à structurer et fortifier définitivement le pouvoir temporel de l’Église.

qu’elle contient les enseignements actuels de l’église catholique romaine. Dans le canon 3, il est stipulé que "le Concile interdit, avec sévérité, aux évêques, prêtres, diacres, ou à tout membre du clergé, d’avoir avec eux une personne de l’autre sexe, à l’exception d’une mère, une sœur, une tante, ou bien des femmes n’ayant aucune grâce"; mais, pendant ce même Concile, il ne fut pas interdit aux prêtres déjà mariés de continuer une vie sexuelle normale. En fait, le budget accordé était plus grand pour les hôpitaux psychiatriques que pour les orphelinats, alors Duplessis a eu l’idée de diagnostiquer des enfants orphelins comme des enfants atteints de maladies mentales (qu’ils n’avaient pa…