Le Système De Santé Algérien Entre Gratuité Des Soins Et Maîtrise Des Dépenses De Santé. Et pourtant, dans le cas de l’Algérie, l’argent dépensé sur le secteur de la santé ne lui a pas permis de se distinguer par rapport à ses voisins qui sont beaucoup moins riches et dépensent beaucoup moins pour la santé de leur population. Preuve en est, l’espérance de vie à la naissance en Algérie est de 73,8 ans pour les hommes et 77.5 ans pour les femmes ce qui fait une moyenne de 75,6 ans. 10 février 2020. L’Algérie souffre, par ailleurs, d’un fort taux de mortalité des parturientes durant l’accouchement qui s’élève à 140 pour 100.000 naissances et qui est de 8 pour la France, 121 au Maroc, 62 en Tunisie, 16 en Turquie, et 9 pour le Royaume Uni et pourtant plus de 97% des accouchements en Algérie sont suivis par le corps médical. Il tente d’ouvrir la boite noire de ce segment de soins. système d’information, coûts des soins, PMSI, rationalité économique. La performance d’un système de santé réside dans l’efficacité des dépenses et des soins. . Selon une étude réalisée en 2009, les causes de ces décès sont les hémorragies (38,4%), complications liées à l’hypertension artérielle (18,4%) et la rupture utérine (12,2%). En 2015, l’incidence de la tuberculose est de 75 pour 100.000 habitants en Algérie, comparée à 8,2 en France, 107 au Maroc, 37 en Tunisie, 18 en Turquie et 10 au Royaume Uni. Le cas du CHU de Tizi-Ouzou L’accroissement de la dépense nationale des ménages dans le financement de leurs soins : essai d’identification des facteurs explicatifs Larbi LAMRI. Les graves menaces proférées par le PDG de Sonatrach contre…, Youssef, cet Algérien qui a voulu arrêter l’auteur de l’attaque contre…, Face à la pénurie de la chloroquine : les pharmaciens algériens doivent exiger une prescription et attestation médicales à leurs clients, Confidentiel.
Elle a porté beaucoup plus sur la régulation de la demande. Elle porte sur le secteur privé des soins et l’industrie pharmaceutique. Les études montrent que l’augmentation du budget pour la santé, l’amélioration des conditions de vie, des revenus suffisants, et une bonne éducation augmentent la durée de vie.
DGRSDT
La contribution d’Ahcène ZEHNATI est extraite d’un travail plus large qui a porté sur une analyse économique de l’émergence et du développement d’une offre privée de soins en Algérie. La première, celle d’un professionnel de santé (Mohamed IDDIR) qui pointe du doigt les profondes divergences entre les intérêts d’une majorité d’acteurs et les objectifs proclamés du système de santé, ou du moins une adhésion insuffisante à ces derniers. Le Canada a 2,6, la Turquie 2,7, la France 6,1, la Belgique 6,2, le Royaume Uni 2,6, l’Irlande 3, et l’Allemagne 8,1. Le taux de mortalité pour 100.000 habitants est de 23,8 en Algérie contre 5,1 en France, 20,8 au Maroc, 24,4 en Tunisie, 8,9 en Turquie, et 2,9 au Royaume Uni. Sur le papier, l’Algérie a dépensé énormément d’argent. Ces données démontrent que le système de Santé algérien est totalement inefficace et manque cruellement de qualité. La composante offre a été quasiment occultée. Malgré cela, le secteur vit de sérieuses difficultés dont les raisons sont toujours renvoyées à un manque de moyens financiers ; pourtant les systèmes de santé au monde ont déjà mis en place des mécanismes de contrôles et de recherche de rationalité qui peuvent nous servir de références dans ce domaine. Mostefa Belmokaddem . En l’an 2000, ce budget a atteint les 1,9 milliard de dollars.
Explications.
pages 149-171. L’incroyable faiblesse de l’industrie manufacturière en Algérie et son impact…, Contrebande – Plus d’Un Million de Masques Non Conformes Destinés à…, Condamnation à la prison ferme, arrestations et harcèlement judiciaire : un…, Exclusif.