Estelle Gross, Audrey Salor, Maël Thierry. De son côté, Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, précise que le collectif ne soutient pas cette manifestation et qu'elle n'y participera pas personnellement[238].

Certains militants dans de la cause LGBT souhaitent que l’on enlève de la carte d’identité, les mentions d’homme ou de femme. [15] Depuis la promulgation de la loi en mai 2013, les revendications du collectif se sont élargies[16] de l'opposition au mariage homosexuel et à l'« homoparentalité » (adoption, PMA, GPA), à la défense de la famille et au rejet de l'enseignement des études de genre, qualifiées de « théorie du genre »[17]. Organisés en groupe de pression, ses responsables disposent de six postes clés dans la direction des Républicains avec le soutien de Nicolas Sarkozy, dont l'anti-IVG Catherine Giner déléguée nationale chargée de la famille[228]. Le 10 août 2013, un petit groupe commence une « marche des Veilleurs » entre Rochefort et Nantes, qui se clôture à Paris le 31 août[113]. Ils disent: respectons la nature et ses limites! Comme dirait Boris Cyrulnik – qui exagère peut-être un peu – certains trouveront des tuteurs d’éducation, des résiliences. Elle est venue défendre «nos valeurs morales», «comme Jeanne d’Arc l’a fait il y a quelques siècles». Les agresseurs sont Yvan Benedetti et Hervé Ryssen, deux Gilets jaunes d'extrême droite expulsés en 2011 du Front national pour antisémitisme[297]. Pour que cette responsabilité lui incombe, il faut qu’il soit mort. Pour avoir réutilisé le hashtag #JeVousFaisUneLettre et le visuel d'une campagne de la Société protectrice des animaux quelques jours après son lancement, La Manif pour tous est condamnée en première instance en 2017 pour parasitisme de la campagne[336]. Elle n’est pas là pour cela », « une rupture d'égalité dans le fait de priver a priori un mineur de l'intimité d'une femme ou d'un homme dans son enfance », « filiation entre un père et ses enfants biologiques nés d'une GPA à l'étranger », « déconstruire […] ce que la famille a apporté à l'enfant », « sont nécessaires [car] ils sont l'expression de la féminité et de la masculinité, des repères qui permettent de s'identifier et d'identifier les autres comme étant homme ou femme », « pousser à l'endoctrinement, d'amener à considérer les élèves comme des êtres neutres, indifférenciés », « défense de la filiation, de l'altérité sexuelle ou de l'objection de conscience », « L'idée est d'infuser partout nos idées, de proposer et de ne pas être uniquement dans la réaction à tel ou tel projet de loi », « un retour au mariage homme-femme et à la filiation père-mère-enfant », « participer à la reconstruction de la politique familiale en France », « la révision des mesures fiscales qui concernent la famille », « l'application d'une vraie politique familiale communale », « transports, crèches, cantines et autres services assurés par la commune », « Les signataires doivent s'engager à préserver les enfants d'expérimentations sur le « genre » et à lutter contre la drogue et la pornographie », « ceux qui voudront être candidats devront quitter leurs fonctions au sein de notre mouvement », « le gouvernement s'opposerait à tout texte ou amendement sur la, « engagement pris entre un homme et une femme », « la politique familiale est du ressort de chaque État », « [réconciliant] la politique avec le réel », « nous avons trop souvent choisi de nier le réel pour mieux imposer la satisfaction de nos intérêts immédiats », « qu'émerge un candidat le plus proche possible de [leurs] valeurs », « Une des erreurs fondamentales de ce quinquennat a été d’ignorer une partie du pays qui a de bonnes raisons de vivre dans le ressentiment et les passions tristes. Dès 2013, la Manif pour tous participera activement à la création d'une branche italienne de l'association. En octobre 2013, en réaction notamment au projet de loi Famille de la ministre Dominique Bertinotti, La Manif pour tous lance un « Grenelle de la famille », en expliquant, par la voix de sa présidente Ludovine de La Rochère, vouloir « participer à la reconstruction de la politique familiale en France ». dont fait partie la Manif pour Tous a lancé un appel à manifester le 10 octobre à Paris et en province contre le projet de loi bioéthique voté en seconde lecture fin juillet à l'assemblée nationale dans des conditions qualifiées par les opposants de contestables [82],[83].

Chantal Jouanno est même harcelée devant son domicile privé à 6h30 du matin, en présence de son mari et ses enfants[324],[325]. Ces mêmes doctrines étaient soutenues au XXe siècle par des jeunesses mobilisées pour la table rase et l’Homme nouveau. 403 Retweets 435 Likes 160 replies 403 retweets 435 likes.

La Manif pour tous organise des meetings dans plusieurs villes de France : Ajaccio, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Orléans, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse[209]. Quand il y a un «père» et une «mère», on entend l’altérité. Peu de temps après, l'organisation met toutefois en doute le fait que certains de ses manifestants aient pu tenir de tels propos. Aline, jeune médecin, manifeste pour la première fois, une pancarte à la main: «Employer la médecine et l’argent public pour lutter contre l’infertilité, oui. Après avoir initialement annoncé qu'elle ne communiquerait pas de chiffre, la préfecture de police annonce 42 000 manifestants. Etats généraux de la bioéthique 2018 : bilan de la consultation [10] Le 16 juin 2016, La Manif pour tous défile de nouveau à Paris pour encourager les discussions sur deux propositions de lois initiées par Valérie Boyer et Philippe Gosselin qui se tiennent le même jour à l'Assemblée nationale à propos de la constitutionnalisation du principe d'indisponibilité du corps humain et d'un éventuel durcissement des sanctions contre le recours à la GPA[61].

Un conflit l’oppose actuellement au cofondateur, Sofien Hézami, et aux cadres historiques, qui l’ont accusé dans un communiqué de « vouloir placer Fils de France sous l’influence de l’UOIF ». La France devrait y prendre garde. Décrit par Le Monde comme regroupant des associations dont les principales sont presque toutes confessionnelles et principalement liées au catholicisme[14] et soutenu dans ses appels à manifester par de nombreux membres de la droite et de l'extrême droite[18], le collectif se présente comme apolitique et aconfessionnel[19], avant de devenir lui-même un parti politique en avril 2015[20],[1].