Marseille, notamment, devient l'une des villes d'accueil les plus importantes des Arméniens de France, où ils trouvent divers métiers dans les environs du port ou dans les usines florissantes de la cité phocéenne. Peut-être un « Voilà comment je suis restée ». Dans le contexte de l'immédiate après-guerre, le pays, qui a subi d'importantes pertes démographiques durant la Première Guerre mondiale, a un grand besoin de main d'œuvre et ouvre volontiers ses portes à ces réfugiés. Martin Melkonian, Arménienne, Maurice Nadeau, 2012, 120 pages, 19,50€, © Établissement public du Palais de la Porte dorée 2020, Musée national de l'histoire de l'immigration, Musée national de l'Histoire de l'immigration, Histoire / mémoire des populations et des territoires.
Le repose-tête !". Dès la Première Guerre mondiale, la France, à la démographie languissante, fait appel à la « main-d'œuvre étrangère » pour les besoins d'armement de l'armée française. C’est là, au milieu de l’indéchiffrable gouaille des faubourgs, que l’exilée porta à bout de bras son foyer, constitué d’un mari trop tôt paralysé et du "fiston prometteur" son unique et anémique rejeton, qu’elle mit au monde en 1947, la quarantaine entamée. Aucune ligne de démarcation n’est tracée en elle". Il s’appuie sur des "miettes" de souvenirs, des bribes d’"arménien de Constantinople-Istanbul", deux ou trois papiers et lettres et pas davantage de photographies.
Le lieu par excellence.
Avec la Première Guerre mondiale se déclenche vraiment l'immigration maghrébine en France sous la deuxième vague d'immigration [5].
Dans ce long poème d’amour, le fiston s’efface derrière la mère. De la revanche et du rappel. L'immigration et la diaspora arménienne. Après la Première Guerre mondiale, ce sont des familles issues de la bourgeoisie arménienne de Moscou qui fuient la révolution russe, s’intégrant à l’émigration russe. Et pourtant, dans le même mouvement, Martin Melkonian écrit : "je ne chasse pas l’Arménie ; je l’ignore. À partir de 1915, les Arméniens fuient les massacres perpétrés par le gouvernement ottoman. Mais il est difficile de donner un chiffre, dans la mesure où ceux que l’on appelle les Arméniens de France sont, dans leur écrasante majorité, des Français d’origine arménienne. La moitié des Turcs vivant en Europe habitent en Allemagne, qui a recruté des travailleurs dès 1959 pour participer à sa reconstruction, bientôt suivie par d’autres pays européens, dont la France. Et l’ignorant, je respire ou crois respirer. Parmi les 5 millions de Turcs qui vivent hors de leur pays d’origine, 90 % ont élu domicile en Europe. Description. En France, le HOG (qui devient bientôt le Hay Joghovourtagan Mioutioun (Union populaire arménienne)) est dissous par les autorités en 1934, après avoir lancé le premier mouvement d'immigration vers la RSSA (départ en 1936). Retrouvez RetroNews sur les réseaux sociaux ! « Le Réveil des morts », grand roman de l'après-Grande Guerre, 1933 : Le crime du Palace, imputé à la communauté homosexuelle, La croisade de l'abbé Bethléem, le « père Fouettard de la littérature », Pyrénées, 1939 : le drame des camps d'internement des réfugiés espagnols, « L’équipe de France est une dévoreuse d’hommes » : une histoire des Bleus, 1893 : le massacre des Italiens à Aigues-Mortes, Violences envers les Maghrébins dans l’entre-deux-guerres, 1933-1939 : L'exil contraint des Juifs d'Allemagne. Hratch Varjabedian, directeur du Bureau françai… Avec ces maigres indices et son amour pour sa mère aujourd’hui disparue, Martin Melkonian réussit à recomposer le fil fragile d’une vie, ressusciter un être bien réel, ranimer une femme que l’on souhaiterait prendre dans ses bras, avec qui l’on partagerait quelques tiropitakias et autres beureks. Qu’il y a loin entre l’aisance et le prestige constantinopolitain des Handjian et l’anonyme condition de pauvre immigrée à Paris de cette "couturière, culottière, petite main finisseuse…" qui trima dans des ateliers de tailleur et autres boutiques-ateliers ; logea d’abord chez son frère aîné - petit malin qui s’était accaparé l’héritage paternel - et passa d’un gourbi de la rue d’Aubervilliers à une turne des quartiers populaires. « Ces entreprises jouent très systématiquement la carte de la relation turco européenne, explique le géographe, dans les domaines des transports, du tourisme international, de la confection ou de l’agroalimentaire, produisant parfois en Turquie pour commercialiser en Europe.
La "ressortissante étrangère", née à Constantinople repose pour l’éternité du côté d’Avranches.
Seul un Arménien sur trois habite sur le territoire de l’actuelle Arménie. Ce qui ne l’empêche pas de dire, après les bifurcations de l’exil, celles des générations, l’impitoyable - et nécessaire - œuvre du temps : "plus j’affiche mon présent, plus je gomme son passé. Je méconnais le redéploiement infini de l’être vers l’origine, cette origine qui tient lieu d’ego. En France, la vie de cette modeste immigrée "de nationalité réfugiée arménienne" est passée "comme si elle n’avait pas d’histoire ; pas de récit ; pas de Je" ; une "précarité de coton hydrophile" écrit l’auteur, son fils. Une église arménienne est construite près des Champs-Élysées dès 1902. Les Turcs sont nombreux à vivre en Île-de-France, en Rhône-Alpes et en Alsace. Les origines ethniques des Turcs vivant en France sont très variées, les Kurdes étant les plus nombreux. Il y ajoute les lieux d’une vie et les silences bourrés de tendresse d’une mère qui avait fait du renoncement son bouclier.