Ex. En fait, dès son premier long métrage, Xavier Legrand s’invite à la table des grands réalisateurs, quelque part entre Pialat et Haneke. Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe, Avec toutes les émotions passent par les visages et les expressions. Par son réalisme et ses silences, son sens de la durée, la justesse tranchante des dialogues. Les personnages de la mère, du père et du fils sont bien caractérisés et bien exploités en ce sens, cela fait plaisir une simplification aussi efficace, sans volonté de faire réaliste avec tout un amas de sentiments et autres traits de caractère pas utiles à l'intrigue. 'Des coups ou des bisous'? « Jusqu’à la garde » s’avère un impressionnant thriller où à chacune des peu nombreuses séquences (le film va vite), on sent que tout peut basculer. Jusqu’à la garde est tout bonnement excellent. 39 abonnés Denis Ménochet apporte ce qu’il faut d’humanité à ce rôle ingrat.
Le moment le plus marquant reste la scène du test de grossesse. Pour la juge qui reçoit ses parents, Miriam (Léa Drucker) et Antoine (Denis Ménochet), un couple déchiré, la décision n’est cependant pas si simple à prendre. Pas loin en tout cas.
On sent que chaque mot compte. Que raconte Jusqu’à la garde ?De prime abord, on pourrait croire que le premier long-métrage de Xavier Legrand s’attelle à insuffler par l’entremise d’un père inquiétant (joué par Denis Ménochet) une tension de thriller, voire de film d’horreur, à un drame ordinaire (une famille en plein divorce).
A ce jeu, Jusqu’à la garde fonctionne encore grâce à une très bonne équipe d’acteurs, entre une Léa Drucker perdue et terrorisée, le petit Thomas Gioria qui réalise une très belle prestation, et Denis Ménochet qui passe par tous les stades, entre un père de famille rustre, attendrissant, incompris et terrifiant, un personnage complexe et parfaitement retranscrit par le jeu de l’acteur. Un mélange habile qui donne naissance à un film hybride, très convaincant, qui nous fait vaciller entre crainte et compassion sans jamais faire redescendre la pression. C’est ici un cinéma vrai, puissant, violent, sans aucun pathos ou bon sentiment, qui va révéler des acteurs en prise directe avec leur rôle, interprété dans la plus grande sincérité, la plus grande pureté, à la limite d’un documentaire et dont le petit Thomas Gioria est ahurissant dans son interprétation on ne peut plus crédible dans la retranscription de la peur... A ses côtés, Denis Ménochet est impressionnant dans son rôle de pervers narcissique, mélange de ce qu’on peut prendre pour de l’amour paternel et de violence qui ne demande qu’à se manifester. Lire l'avis à propos de Jusqu'à la garde, Par sa mise en scène dans laquelle l’image se fait froide et déstabilisante, Jusqu’à la Garde de Xavier Legrand se mue en un immense morceau de cinéma. Jusqu’à la garde est un vrai drame français, une véritable marque de fabrique se fait sentir. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Le cinéaste nous laisse en effet toutes les hypothèses en main sans donner une quelconque clé pour la suite à venir. Merci pour le partage. Car, bien sûr, le réalisateur s’est gardé de mettre en scène des personnages trop schématiques.
Le couple Besson divorce et se bat pour la garde de leurs deux enfants. C'est au fur et à mesure que la vérité va petit à petit éclater, mais tout en subtilité jusqu'au final extrêmement éprouvant. Lire la critique de Jusqu'à la garde, Intéressant ce film. EVA : Un film bien mystérieux – La Critique, Cinquante Nuances Plus Claires : Les adieux à Anastasia et Christian – La Critique, Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.
En, Russell Crowe harcèle les gens en voiture, Dave F, Petite semaine de sorties cinéma en ce milieu de. "C'est fini !" Le film nous raconte l’histoire d’un couple en plein divorce. Votre abonnement CANAL vous permet de bénéficier des contenus Télérama réservés aux abonnés. Remballez Josh Brolin et votre Thanos, le meilleur méchant de l'année c'est Denis Ménochet dans le rôle de l'Autre. Jean-Paul Rouve, Djibril Vancoppenolle, Dayla De Medina, Avec
Un thème pas évident à traiter et souvent au rendu décevant. Le cœur palpitant, totalement emballé par cette expérience unique, j’ai envoyé un SMS à un collègue cinéphile en exagérant mon impression : « Ça vaut 10 Dardenne !
Jusqu’à la garde [CRITIQUE] written by Julien 7 mars 2018. Un film fort, sorte de témoignage glacé et terriblement authentique à l’impact évident, dont on ne peut qu’être remué, bouleversé et pour longtemps ! Il utilise notamment “le bip” signalant qu’il faut mettre sa ceinture. Sans artifice, dans le plus grand dépouillement, et avec une adresse remarquable et un tact exemplaire, le cinéaste Xavier Legrand arrive à nous mettre sur les rails d’une histoire très douloureuse dont on ne voit absolument pas les véritables tenants et aboutissants avant un bon moment.
Mais, surtout, on est scotché par un final en forme d’home invasion tout à fait exemplaire en termes de mise en scène qui pousse la terreur domestique et la tension dramatique à leur paroxysme. : Jusqu’à la garde est un film à ne pas rater.
Le spectateur est très vite plongé au cœur de cette affaire à la fois sombre et réaliste, le film ne possède que très peu de temps mort. Lire ses 27 critiques, Suivre son activité
Et puis Xavier Legrand, dont c’est le premier long métrage en tant que réalisateur, n’a pas oublié le cinéma.