En 1933, alors que le Holodomor est en cours, mais qu'il reste bien occulté[7], Lemkin est troublé par le massacre des Assyriens chrétiens et particulièrement par ses souvenirs du massacre systématique des Arméniens par l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale[8]. Toutefois, leur qualification en « génocides » nécessite au moins la preuve de l'intentionnalité (mens rea). Des raisons religieuses en sont aussi souvent la cause. […] Lire la suite. [Genocide is] the planned destruction, since the mid-nineteenth century, of a racial, national, or ethnic group as such, by the following means: (a) selective mass murder of elites or parts of the population; (b) elimination of national (racial, ethnic) culture and religious life with the intent of "denationalization"; (c) enslavement, with the same intent; (d) destruction of national (racial, ethnic) economic life, with the same intent; (e) biological decimation through the kidnapping of children, or the prevention of normal family life, with the same intent…. Sur certaines stèles ou fresques de l'Antiquité où tel ou tel monarque s'auto-congratule d'avoir massacré tous ses ennemis, et parfois même les dénombre. Faire intervenir la notion de groupe renforce les conflits interethniques, la sanction d'un groupe risquant d'être imputée à un groupe opposé et non aux principes du droit. (, [Genocide is] a structural and systematic destruction of innocent people by a state bureaucratic apparatus. En 2006, le Parlement ukrainien a qualifié le « Holodomor » de génocide[19]. [36], Scholarly and international legal definitions of genocide, Oxford English Dictionary "Genocide" citing Raphael Lemkin, Adam Jones notes that Bauer distinguishes between "genocide" and "holocaust" (, sfn error: no target: CITEREFCox,_To_Kill_a_People:_Genocide_in_the_20th_Century_(New_York:_OUP,_2021,_2nd_edition), (, Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide, United Nations General Assembly Resolution 96 (I), Rome Statute of the International Criminal Court, "United Nations General Assembly Resolution 96 (I): The Crime of Genocide", "Was the Ukrainian Famine of 1932–1933 Genocide? Cependant, dès décembre 1946, l'Assemblée générale de l'ONU adoptait la résolution 96, qui affirmait que le génocide « nie le droit à l'existence de groupes humains entiers » et qu'il est « un crime au regard du droit international ». […] Lire la suite, La Chambre des représentants adopte une résolution reconnaissant formellement le génocide arménien, par 405 voix contre 11 et 19 abstentions. Arrestation en France de Félicien Kabuga. This is a list of scholarly and international legal definitions of genocide,[1] a word coined with genos (Greek: birth, kind, race) and an English suffix -cide by Raphael Lemkin in 1944. Genocide is when a collective source of power (usually a State) intentionally uses its power base to implement a process of destruction in order to destroy a group (as defined by the perpetrator), in whole or in substantial part, dependent upon relative group size. [3] This and other definitions are generally regarded by the majority of genocide scholars to have an "intent to destroy" as a requirement for any act to be labelled genocide; there is also growing agreement on the inclusion of the physical destruction criterion. Reconnaissance juridique. Because perpetrators very rarely provide explicit statements of genocidal intent, this intent can be uncovered by examining policies, actions, and outcomes, as well as the guiding ideology. This is not to say that I agree with the definition. Dans le camp d'extermination, l'un des plus sinistres, les nazis massacrèrent au moins 600 000 juifs. 1953, p. 3, col. 4). « GÉNOCIDE », Encyclopædia Universalis [en ligne], » Il précisera ailleurs que par génocide, il entend autant les actions concertées pour détruire des groupes dans leur dimension physiques ou raciale, que dans leur existence religieuse, linguistique ou culturelle. [4] Writing in 1998 Kurt Jonassohn and Karin Björnson stated that the CPPCG was a legal instrument resulting from a diplomatic compromise. Le génocide arménien, commis par l'Empire ottoman. 2  As such the wording of the treaty is not intended to be a definition suitable as a research tool, and although it is used for this purpose, as it has an international legal credibility that others lack, other definitions have also been postulated. ("Relations of Genocide: Land and Lives in the Colonization of Australia", pp. La sanction des génocides sera d'abord le fait de tribunaux ad hoc puis l'ONU reconnaîtra la « compétence universelle » des tribunaux nationaux à poursuivre tout acte de génocide où qu'il ait eu lieu, tout en créant une instance internationale spécialisée, la Cour pénale internationale. Le législateur roumain ou ukrainien a défini le génocide par l'existence d'un plan prémédité d'extermination, « justifié » par des références idéologiques à la lutte des classes, références dont le détournement ou la dangerosité (selon les points de vue) sont analysés par des historiens tels Nikolaï Bougaï, Natacha Galitzki, Oleg Orlov, Anatoly Prokopienko ou Vladimir Vinogradov, après avoir été auparavant évoquées par des commentateurs comme David Rousset, Victor Serge ou Boris Souvarine[21], ou bien dénoncées par des romanciers comme Boris Pasternak, Alexandre Soljenitsyne ou Varlam Chalamov[22].